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Articles de societe-solidaire

Les langues régionales

Par Le 18/03/2021

Quelle est la place des langues régionales qui font du patrimoine culturel notre identité à chaque instant de notre vie ? Sont-elles seulement réservées à une « élite » qui se passionne pour sa région, et qui, il faut l'avouer se considère d'abord citoyen de la région avant d'être citoyen français ? C'est le cas des Corses, des Bretons, des Basques, et de bien d'autres, sans parler de nos territoires d'outre-mer.

Doit-il exister un combat de prépondérance entre la langue nationale et les langues régionales ?
Arrivera-t-on à ce qu'une conversation commencée en français se terminer en catalan pour que l'étranger à la région ne puisse y participer et lui faire comprendre qu'il n'est pas le bienvenu ?

La langue est le premier ciment d'une Nation afin que l'on puisse tous se comprendre et se parler. Le français se délétère peu à peu au niveau du vocabulaire, moins de mots employés, moins de lecture des auteurs dits classiques. Dans le classement PISA  La France obtient 493 points dans le domaine de la compréhension de l'écrit, légèrement au-dessus des 487 points de moyenne dans les pays de l'OCDE. Ce n'est pas l'écriture inclusive, incompréhensible au niveau de la lecture orale, ni le « laminage » par nos académiciens des mots inemployés dans la langue courante qui redoreront le blason de la francophonie.

Mais, avec un grand mais, les langues régionales sont les bases orales et écrites de notre culture. Faut-il les rayer comme petite à-petit le latin disparaît de notre instruction ?  Faut-il se mondialiser et ne plus parler que deux ou trois langues dont le français sera bientôt exclue au profit du mandarin, de l'arabe et de l'anglais pour le numérique ?

Dans un rapport qui date de 1998, Monsieur Bernard Poignant alors Maire de Quimper notait « Le français est bien installé, bien ancré sur le territoire de la République. Il n'est pas menacé. Son problème est sa place dans le monde, dans les instances internationales et même européennes, dans les rencontres des chercheurs, les échanges intellectuels et artistiques, les relations industrielles, commerciales et financières. Une politique hardie pour les langues et cultures régionales mérite d'être accompagnée par un grand projet pour la francophonie. »

Vingt ans plus tard, le constat est décevant malgré des initiatives mises en place par le gouvernement, par des municipalités, des associations, des particuliers, les langues régionales n'ont pas vraiment trouvé leur place. La langue française est attaquée de toutes parts dans le monde par un manque de moyens (fermeture des lycées français à l'étranger, pas de suivi des jeunes étrangers qui viennent étudier dans nos facs,etc...)

A quand ce grand projet, cette politique hardie pour les langues et cultures régionales qui mérite d'être accompagnée par un grand projet pour la francophonie. »

Les handicaps.

Par Le 21/01/2019

Douze millions d'handicapés en France. Mais pas que des personnes à mobilité réduite. Il y a aujourd’hui une confusion très importante entre handicap physique, mental, problème psychologique et problème social. Ce qui est d'abord en jeu, c'est un problème de considération profonde.

Nous sommes tous à un moment ou un autre en situation de handicap que ce soit un peu ou beaucoup. Le handicap n'est pas forcément le fauteuil roulant. La mère de famille avec sa poussette est handicapée lorsqu'elle circule au milieu de la foule sur des trottoirs étroits. La personne illettrée devant lire un horaire de train est handicapée de même que celle qui ne sait pas se servir d'un ordinateur pour faire sa déclaration d'Assedic ou demander une carte grise.

Changeons de méthode. Devenons positif. Parlons de capacités et non de handicap. Aujourd’hui le terme RQTH (Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé) pose un problème de visibilité. L’employeur peut avoir un doute sur la capacité du postulant. Or, un grand nombre de personnes ont pu démontrer leur courage, leur persévérance et leurs compétences. Beaucoup vont d'ailleurs au-delà de leur handicap. Cela n’empêche pas de régler les problèmes d'aménagement, de formation ou de sensibilisation. 

Changeons de vocabulaire ! L’accessibilité doit être revue en « aménagement ».

Arrêtons de faire croire que l’accessibilité est le seul problème du handicap. C’est une avancée pour tous, pour les cadis ou les transports de palettes ou pour les personnes âgées. Mettons en place une politique d’aménagement de nos territoires pour tous. Travaillons à un plan d'action : un plan politique d’Aménagement pour tous :

  • des lieux ;
  • des services et de l’emploi ;
  • des communications ;
  • de la sensibilisation et de la formation.

 

Demandons à nos médias de parler de tous nos handicaps, surtout au moment des pubs, sponsorisés par les multinationales

Les personnes à mobilité réduite se plaignent avec raison qu'elles ne peuvent avoir accès à certains immeubles, magasins, administrations. …. Mais il est difficile à l'heure actuelle, alors qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses, que l'on veuille équilibrer les budgets, que l'on souhaite que TOUT le monde ait au moins un minimum indispensable pour vivre, de mettre aux normes tous les édifices et services, appartements. Ce n'est pas une raison pour ne pas continuer à mettre à des normes raisonnables l'accès à tous les lieux. Bien qu'il faut être conscient que dans les vieux villages, les rues fortement en pentes ne seront pas accessibles, pas plus que le haut du Mont St Michel.

De nouvelles technologies pourraient aider à surmonter ces obstacles et à ne pas détériorer le patrimoine, ainsi qu'à réduire le coût des aménagements. Notamment la réalité virtuelle. Elles feraient aussi découvrir de nouvelles sensations à des personnes qui en sont privées.

N'oublions pas la solidarité, qui nous demande de nous occuper de notre voisin, seul et âgé. En 2003, suite à la canicule, 20 000 personnes sont mortes. Il a été reproché au gouvernement en place ces décès. Mais était-ce le gouvernement ou nous qui étions responsable de leur mort, alors que nous avions la possibilité de frapper à leur porte et de nous enquérir de leur santé.

Le montant actuel de l'AAH est de 860 €. Il classe la personne à qui se montant est attribué dans la catégorie des pauvres. Or, ce n'est pas parce qu'on est en situation de handicap que l'on n'a pas les mêmes frais fixes et les mêmes besoins que les personnes valides. Au contraire. Une véritable revalorisation à hauteur minimum du SMIC est plus que nécessaire.

 

Le 17 novembre 2018

Par Le 30/10/2018

Le 17novembre 2018 nous serons dans la rue la voix de tous ceux et celles que l'on n'écoute plus, de ceux et celles que plus personne n'entend. Nous serons la plume des mécontents qui croyaient que tout allait changer. Nous serons les yeux de tous ceux et celles qui croient encore en des réformes mais qui voient qu'entre rêves et réalités, qu'entre vouloir et pouvoir, la différence est énorme. Nous serons les anonymes, les sans voix, les sans dent, ceux et celles qui font partie des « fainéants », ceux que l'on appelle Machin ou Toi là.

Ces fainéants, ces sans dents avons pourtant un énorme pouvoir. Nous sommes tous consommateurs. La demande appelant l'offre et non l'inverse nous peuvons peser sur le cours des événements et même les inverser. On pense que c’est celui qui est en haut de la pyramide qui a le plus grand pouvoir. On oublie trop facilement que celui qui est en bout de chaîne a en réalité, autant de pouvoir de par son nombre.

Les médias nous disent qui aimer, pour qui voter, qui détester, de qui et de quoi avoir peur, quoi penser. Les blogueurs des réseaux sociaux deviennent des influenceurs. A nous, consommateurs, de faire la différence entre la manipulation et la prise de conscience qui est une réflexion personnelle. Il est plus facile pour nous de croire ce qu’on nous dit, surtout si l'orateur a du talent. Ne nous laissons pas récupérer par quelque parti que ce soit.  Combien d’hommes et de femmes à la recherche d'une vie meilleure ont élu démocratiquement des dictateurs. Les premiers mois leur donnant souvent raison.

Internet et les réseaux sociaux ont comme au début de l'industrialisation remit en cause la société.  La chose publique est devenue du ressort de tous les citoyens. Nous n'avons pas l'ambition du pouvoir, mais nous voulons participer, nous faire entendre. Nous sommes les acteurs de terrain. Tous en masse dans la rue ce samedi 17 novembre pour faire entendre notre voix.

Pour ou contre la PMA

Par Le 27/09/2018

Il y a deux sujets dont on ne parle pas dans « Pour ou contre la PMA », c'est l'amour et notre relation avec la nature (que l'on appelle maintenant écologie).

Qu'est ce qui a poussé un homme ou une femme à aimer quelqu'un du sexe opposé ? La reproduction ! La Nature, qui nous a programmé, est ainsi faite, si elle a voulu que nous peuplions la terre, elle a préféré y ajouter l'amour. Alors la question se pose, pourquoi y a-t-il de plus en plus de couples homosexuels ? Si on garde la référence à l'amour, on enlève l'élément reproduction. Un couple homosexuel est par définition infertile, puisqu'il faut pour se reproduire l'alpha et l'oméga, le yin et le yang, le positif et le négatif, l'homme et le femme.

L'humain a oublié de vivre avec la nature et a pensé qu'il pouvait la dominer. Erreur ! Il y aura toujours des éruptions volcaniques, des raz de marées, des changements climatiques.... Alors pourquoi ? La régulation des naissances ????

Et si la réponse était la démographie.

Nous sommes plus de 7 milliards d'individus, bientôt 10. La terre n'a peut être pas prévu qu'on lui ajoute des produits chimiques pour nous nourrir. Elle ne produit pas assez vite toutes les ressources énergétiques que nous lui ponctionnons. Elle s'épuise et elle a trouvé la solution ! Comme elle ne peux pas faire ce qu'ont légiféré certains pays, stériliser ou ordonner un nombre restreint d'enfants, elle a choisit ce qu'il y a de plus beau, de plus généreux dans l'humain, l'amour de l'autre. Une manière comme une autre de réguler les naissances, sans contraceptif, sans législation.

Pour le législatif, c'est la composition de la famille, de l'adoption, de la filiation des noms qu'il faudra revoir, mais ceci est une autre réflexion.

En attendant, vivez votre amour, c'est peut être vous, sans le savoir, qui avez trouvé la solution au grave problème de la régulation des naissances avant que nous ne soyons plus capable de nourrir le monde.

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A12942?xtor=EPR-100

Pour une élection présidentielle plus démocratique

Par Le 26/09/2018

Les maires se plaignent avec justesse qu'ils n’intéressent ceux qui vont diriger la France qu'au moment de la recherche des 500 signatures en vue de l'élection présidentielle.

Les primaires mises en place par les partis ne concernent que les partis « historiques ».

Seuls les candidats soutenant pas des partis ayant des fonds de finances importants ont une chance d'être élus. Les « petits candidats » sont de facto éliminer d'une campagne visible.

Pou un président en exercice quelle est la ligne de démarcation entre une campagne présidentielle et l'exercice de son pouvoir qui lui permet d'intervenir et de parler de son bilan ou de défendre ses projets.

Pour ces raisons il faut reconsidérer non seulement la durée du mandat, mais aussi l'élection et son financement

Lors de la campagne présidentielle de 2017, la société civile grâce à « la primaire.org » a expérimenté le jugement majoritaire. Autre forme d'élection, basée non sur la personne, mais sur le programme, et ceci afin de présenter un candidat inconnu du grand public. Cette élection a été un fiasco pour diverses raisons, mais comme toute expérience, elle aura été très utile. En révélant les faiblesses mais aussi les avantages du numérique ouvrant une large place à la démocratie.

Nous proposons :

  • Un président élu pour sept ans non renouvelable, ce qui évitera qu'un président en fonction ne pense qu'à sa réélection au bout d'un an.
  • Une primaire ouverte à tous par Internet. Afin que le vote soit le plus secret possible, puisque tout vote par le numérique est traçable, obligation de voter pour sept candidats.
  • Seuls, les sept candidats arrivés en tête pourront se présenter aux élections.
  • Fini les sondages pendant toute la campagne, sondages qui influencent les votes.
  • Le financement de la campagne ainsi que les temps de paroles sur les chaînes publiques sont encadrés et identiques pour tous les candidats
  • Le financement se fait par l'intermédiaire d'un dispositif qui avance les fonds identiques pour tous les candidats.
  • Le bénévolat, et seul le bénévolat des adhérents pourront être un apport logistique, donc financier, si l'on compte le temps, les personnes et les moyens mis à disposition gratuitement.aux candidats.
  • L'élection se fait à un tour, par vote secret, en déposant son bulletin dans un bureau de vote.

Fini le "vote utile" qui relève d'un détournement de la démocratie

Quand est-ce que les syndicats patronaux prendront en compte la défense des petits patrons et non celle des grosses entreprises ?

Par Le 05/07/2018

Les adhérents du Medef viennent d'élire pour 5 ans leur nouveau président. Geoffroy Roux de Bézieux 56 ans, patron du fonds d’investissement Notus Technologies actif dans l'agro-alimentaire, les loisirs et les nouvelles technologies, succédant ainsi à Pierre Gattaz.

Mais que représente ce syndicat qui ne défends pas les patrons, c'est-à-dire des êtres humains, mais des entreprises. En défendant des entreprises il se transforme en lobby, alors qu'un syndicat est là pour défendre des individus, face à l'entreprise et à l'état patron.

419 000 entreprises adhérentes environ alors qu'il y a en France plus de 3 millions de patrons qui ne sont pas représentés et défendus, le Medef avec 123 387 entreprises adhérentes arrive en tête non par leur nombre d'adhérents, mais par le nombre de salariés dans les entreprises adhérentes, devant la CPME, qui en compte 144 939 alors que le plus petit des syndicats l’U2P (née récemment du rapprochement entre les artisans et les professions libérales), a 150 605 entreprises syndiquées.

Je ne parle pas ici des PDG qui sont considérés comme des patrons mais en réalité sont des salariés avec des salaires conséquents.

Parce que les « petits patrons », les agriculteurs, les professions libérales, les commerçants qui eux aussi sont des patrons sont les plus grands oubliés.

Or ce sont les patrons et pas les entreprises qui doivent être défendus à titre personnel autant que les salariés.

Le Medef ne parle pas de leurs retraites, de la prise en charge santé, maternité, de la prise en charge du forfait journalier, du chômage suite à la cessation d'une entreprise ou son dépôt de bilan, des formations etc.....

Mais il est vrai qu'on ne peut être à la fois le représentant de l'entreprise et du patron en tant qu'humain

 

La Maison du Numérique

Par Le 30/09/2016

Si la révolution numérique a de nombreux avantages, elle nous entraîne vers un face à face avec une machine pour toutes nos demandes administratives, la lecture de nos journaux, la livraison de notre repas ou de ce qui va le composer, des loisirs, etc.... on parle de la médecine à distance, des taches domestiques effectuées grâce à l'alliance de la robotisation et de l'intelligence artificielle, on oublie une chose importante : l'individu.

L'individu n'est pas programmé pour vivre face à face avec une machine. Il a besoin de rencontres non virtuelles, de parler. Les centaines d'amis qu'il a sur les réseaux sociaux ne remplaceront jamais un « vrai » ami en chair et en os, ni l'agent administratif pour régler ses problèmes et répondre à ses questions.

Pourquoi ne pas regrouper les services état-civil, taxation, santé, allocations et droits universels, sur la toile, pourquoi ne pas créer des lieux de rencontre en regroupant l'accueil des services administratifs avec des agents polyvalents dans les zones rurales et des agents des divers services dans les grandes villes. La « maison du numérique » pourrait ainsi voir le jour. Plus besoin de courir d'un bout de la ville à l'autre, d'un service à l'autre. Une maison dans chaque quartier, un service public près de chez vous.

Lutter contre la violence du conjoint

Par Le 11/09/2016

On ne pourra jamais lutter contre les violences faites au conjoint et pas seulement aux femmes, si les victimes refusent de dénoncer leur bourreau et de témoigner.

La prévention

Dans les homicides entre conjoints il a été dénombré, pour l'année 2004, 25 hommes et 162 femmes tués par un conjoint ou un concubin. En 2014 les nombreuses campagnes contre cette violence n'ont guère changer les chiffres : 134 femmes et 31 hommes sont morts tués par un conjoint ou un(e) « ami(e) » dans une relation libre. N'oublions pas les 35 enfants tués sous les coups des parents. Bien que cette violence touche tous les milieux sociaux, les faits ont été perpétrés lors de séparation et le plus fréquemment dans des couples où l'un, voire les deux partenaires ne travaillent pas ou plus. La mésentente due à la séparation, mais aussi la peur de perdre une stabilité financière, même si elle est précaire, peuvent rendre agressif, cette agressivité pouvant aller jusqu’au meurtre.

Ce ne pourra être que grâce à des mesures préventives qui toucheront notamment les parents au foyer et l’école que pourront être fait les premiers pas.

Leur ouvrir une porte sur l’extérieur

Dans le cas des femmes, beaucoup sont des mères au foyer, qui, coupées de leur famille, de leurs amies ne peuvent pas s’exprimer. La douleur est silencieuse. Personne n’y a accès. On ne peut pas savoir s’il y a plus de femmes battues qu’autrefois, ce que l’on sait, c’est qu’elles commencent à parler et à dénoncer leur bourreau.

Il s’agit donc de les sortir de leur isolement en leur donnant la possibilité de rencontrer d’autres personnes. En leur supprimant les allocations familiales et en les remplaçant par une fonction rémunérée d’assistant(e) maternel(le) pour le parent restant au foyer, ce sera un grand pas pour la prévention. Il faut savoir que les assistantes maternelles ont une formation obligatoire, des « recyclages » et des suivis à domicile. Une fiche de paie donne une indépendance financière vis-à-vis de la société leur permettant ainsi, s’il en ait besoin, d’obtenir un logement, un crédit, etc….

Apprendre le respect envers l’autre depuis le plus jeune age.

Il avait été pensé en créant l’école mixte que l’on parviendrait plus facilement à l’égalité des sexes, donc partage des tâches ménagères, etc…, pour en faire une vision idyllique de nos comportements. Sauf que depuis que l’éducation nationale a supprimé les fameuses leçons de « morale » qui permettaient d’enseigner le respect de l’autre, on en est arrivé à devoir réglementer les rapports entre individus notamment avec la parité et la discrimination positive. En définitif, on constate un échec de la mixité et du respect de l’autre. La mixité étant aussi un rapport de force, celui du plus fort contre le plus faible et à ce jeu là, les filles ne sont pas forcément les plus fortes,

Il devient donc important de réintégrer dans les programmes les cours de morale, malgré des contradicteurs qui réprouvent l’enseignement de ce qu’ils trouvent « choquants », parce que prescriptifs et que pour eux, il s’agit de ne pas imposer. Or que sont les lois sur la parité et sur la discrimination positive si ce n'est une obligation imposée. N’aurait-il pas mieux valu que cela ce fit naturellement parce qu’enseigné depuis le plus jeune âge ?

La répression

La loi n° 2010-769 du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants a été publiée au Journal officiel du 10 juillet 2010. Pourquoi une telle loi s’applique-t-elle plus spécifiquement aux femmes (article 24) ? Les hommes aussi peuvent subir des violences de la part de leur conjoint. La loi doit être la même quelque soit le sexe.

On passe sous silence dans cette loi, les actes de séquestration, de harcèlement moral ou psychologique, de privation de moyens de subsistance qui relèvent de leur propre codification et répression. Il serait plus simple et plus pédagogique qu'une seule et même loi regroupe TOUT ce qui touche les violences, qu'elles soient morales ou physiques.

Il ne faut pas confondre une dispute à armes égales qui peut toutefois être passible de correctionnelle lorsqu’il y a blessures, avec certaines violences répétées sur conjoint,sur enfant, sur personnes agées qui doivent être assimilées à de la torture qui elles sont passibles des assises.

En conclusion :

Prévention, action, répression trois facettes pour lutter contre la violence sur conjoint ou ex-conjoint. Toutefois, l’éducation reste la meilleure des préventions, mais elle ne pourra tout résoudre, aussi il faut y ajouter la possibilité de rompre l’isolement pour les plus démunis devant la violence de leur proche.

Références :

LOI n° 2010-769 du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants (1) 

NOR: JUSX1007012L Version consolidée au 09 septembre 2016 

http://stop-violences-femmes.gouv.fr/Violences-sexuelles,312.html

Un projet de société et un programme sur l'alimentation

Par Le 07/09/2016

La différence qui existe entre un projet de société et un programme politique est primordial. Le projet étudie en premier le but, puis le programme vient ensuite avec le « comment » y parvenir. Illustrons cette différence en utilisant par exemple le thème de l'alimentation.

« L'alimentation est le domaine de tout ce qui se rapporte à la nourriture permettant à un organisme vivant de fonctionner, de survivre ». Cette définition devrait à elle seule nous faire prendre conscience que ce qui arrive dans notre assiette est passé par différentes mains et différents stades.

Définissons d'abord notre but : nous souhaitons vivre dans un environnement sain, manger des produits de qualité. Ce but étant un des axes du projet de société.

Notre but s'inscrit dans une vision écologique de développement durable. On remarquera que chaque fois que l'on aborde un thème nouveau, il est nécessaire d'inclure dans le raisonnement, non seulement le sujet proprement dit, mais aussi de tout ce qui l'entoure.

Maintenant que le but est défini, on continue avec le programme, sans entrer dans les détails, dont on parlera dans d'autres articles.

On commence avec l'enseignement dans un lycée agricole, passage actuellement obligé pour un futur agriculteur ou éleveur avant de planter un légume ou traire une vache.

  • Revoir les programmes et enseigner l'agro-écologie et la permaculture.

 

Cette fois, il ne suffira pas d'une simple loi interdisant les pesticides sur le territoire français, il faudra le faire au niveau international. Ce qui signifie, agir contre les multinationales et la finance. Les produits arrivant de l'étranger n'en étant pas forcément dépourvue.« Les engrais agricoles utilisés sont principalement des engrais chimiques ainsi que des traitements à base d’herbicides, de fongicides, d’insecticides, pesticides… » (http://www.engrais-agricole.com/dossier/agriculture-intensive/).

  • Interdire les pesticides chimiques qui polluent les terres et se retrouvent dans nos estomacs.

Cet aliment a besoin d'eau pour se développer. Sécheresses et inondations sont de plus en plus fréquentes.

  • Repenser la gestion de l'eau au niveau national.

Les animaux sont des êtres sensibles qui, comme les humains stressent. Les lois et recommandations européennes ont été faites pour limiter certains « abus ». Rien n'interdit un « mieux être » pour les animaux. https://www.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/pdf/conditionnalite/2016/technique/Conditionnalite-2016_fiche-technique_bien-etre-animaux.pdf

  • Interdiction des fermes dites des « mille vaches » et de tout élevage en batterie.

Le conditionnement.

  • Suppression des emballages plastiques à base de pétrole.

  • Revenir à la consigne des bouteilles en verre pour toutes bouteilles fermées par de la céramique. http://www.societechimiquedefrance.fr/extras/Donnees/mater/verre/texver.htm

Ces aliments sont transportés pour être consommés. Les transports sont polluants et nous avons impérativement besoin de respirer un air sain, ce qui exige une organisation de circuits courts.

  • Signer des accords avec les marchés de gros, les grandes surfaces, les usines agro-alimentaire, les cantines etc... pour que viandes et légumes de saison produit dans un rayon de 200 km maximum du lieu de vente soit acheté en priorité.

Pour être certain du suivi de ces réformes et de l'impact sur notre environnement.

  • Renforcer la traçabilité des produits jusqu'à la vente.

Et pour terminer le cycle, le déchet végétal est l'engrais idéal qui retourne à la terre pour la nourrir.

  • Revaloriser le circuit du recyclage.

Réduisons notre consommation de viande, servons nous de la surgélation pour conserver les produits de saison au lieu de les jeter, revoyons nos circuits de distribution. Soyons plus « humain » avec les animaux. Ce qui arrivera dans notre assiette n'en sera que de meilleure qualité et nous en profiterons tous.

Une autre question se pose : Est-il nécessaire d'avoir un ministère de l'écologie et du développement durable, lorsqu’on a un but et que ce but est inscrit dans un programme ?

Un peu de bon sens dans l'éducation

Par Le 03/09/2016

Le budget alloué à l'éducation nationale est la dépense la plus importante dans le budget de l'état. Mais tout cet argent est-il correctement utilisé ? 
 
On pourrait le croire en regardant le taux de réussite au baccalauréat, tout comme au DNB (Diplôme National du Brevet), qui n'a cessé d'augmenter au cours des dernières décennies. Nous pourrions donc féliciter les gouvernements successifs si ce n'était qu'en même temps nous constatons tous les jours que le niveau scolaire de nos jeunes a plongé (mis en lumière par de nombreux indicateurs internationaux). 
 
En même temps, la durée moyenne des études ne cesse d'augmenter (1,7 an de plus en 10 ans) et de nombreux étudiants stoppent leurs études suite à un échec à leurs examens. Le système éducatif met-il donc plus de temps qu'avant pour former des personnes moins compétentes ?
 
Ainsi, il nous paraît essentiel de recentrer les enseignements sur les fondamentaux (français, mathématiques, langue étrangère, histoire & géographie) tout en réaugmentant progressivement les niveaux d'exigences pour que les examens ne soient plus des mascarades d'interrogations.
 
De leur côté, les enseignants sont épuisés par les contraintes que leur hiérarchie et leur gouvernement leur imposent. A chaque problème de société, les programmes scolaires sont alourdis : permis piéton, histoire des religions, permis Internet, brevet informatique, histoire des arts, moralité ... Reste-t-il du temps pour réaliser l'essentiel ? L'école seule doit-elle tout enseigner ? (quelle doit être la part d'éveil réalisée par les familles ?).

Depuis plusieurs années, les réformes (toutes !) s'enchaînent et leurs conséquences s'accumulent. A croire que chaque ministre doit justifier sa place par une "nouvelle" idée. 
Ainsi, l'autorité et l'autonomie des enseignants ont été transférés petit à petit à leur hiérarchie ou aux familles. Dorénavant, ce sont les familles qui fixent leurs règles à l'école !
Afin de redonner de la valeur au métier d'enseignant, il faut réaffirmer l'autorité des enseignants, faciliter les conditions de travail des enseignants (en rééquilibrant les effectifs dans les classes). La course aux réformes et aux modifications des programmes doit être stoppée. Les exigences des référentiels doivent être assouplies afin de laisser plus de liberté aux enseignants (un enseignant passionné sera passionnant et les élèves seront donc passionnés !).
 
Et pendant ce temps, 20 % des employeurs déclarent avoir des problèmes pour trouver les talents nécessaires à faire fonctionner leurs entreprises. Plusieurs métiers ne possèdent pas de formation dans notre système actuel alors que de nombreuses filières sont des "fabriques à chercheurs d'emplois". Il y a une fracture importante entre l'enseignement et le monde professionnel.
Ainsi, il faut renforcer les liens entre l'éducation nationale et les entreprises. Pour cela, une véritable politique incitative envers l'apprentissage doit être mise en place. Il est également nécessaire de créer de nouveaux diplômes en lien avec les véritables exigences des entreprises (en réalisant des audits par les responsables de l'enseignement dans et auprès des entreprises).
 
Afin de rééquilibrer le budget de l'état, diverses actions peuvent être menées :
- augmenter le temps de service des enseignants de deux heures par semaine (tout en leur proposant des conditions de travail plus agréables en ayant des groupes d'élèves moins nombreux),
- uniformiser les conditions de travail (horaires de présence et salaires) des professeurs agrégés sur celles des professeurs certifiés quand ils n'enseignent pas en faculté,
- diminuer tant que possible les budgets de fonctionnement (diminuer les frais de déplacement pour les examens et les réunions en utilisant au maximum les moyens de télétravail, limiter les dépenses de chauffage ...),
- stopper la course aux études longues en redonnant de la valeur aux enseignements élémentaires, en orientant plus de jeunes dans des filières professionnelles de qualité à la sortie du collège, en augmentant les exigences pour accéder aux études supérieures,
- s'interroger sur la capacité à réaliser des économies sur l'organisation des rectorats (en diminuer le nombre).
 
Une grande consultation devra également être menée afin d'écouter et de prendre en comte les réel besoins et envies des enseignants. Une réflexion profonde devra être effectuée afin de proposer les moyens laissant plus de place à l'expérimentation, à la prise d'initiative et à l'autonomie d'élèves. 

Il s'agit là d'un projet nécessaire mais lourd qui pourrait être mis en place sur plusieurs années, voire décennies.
Adrien GUERIN