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Respectons notre environnement

de Weerdt Blanche Par Le 09/07/2010 0

L’été arrive et avec lui l’envie qu’on tous les citadins de se promener au bord de la mer, dans la montagne ou à la campagne.

On nous fait de grands discours sur « prendre une douche au lieu d’un bain », mais notre environnement commence par la propreté dans la rue, dans la nature. Cette propreté est le premier respect que l’on a envers les autres. Ne pas laisser traîner des canettes, des bouteilles plastiques ou en verre dans la nature. Quel déplaisir lorsqu’on cherche un endroit pour pique-niquer que de se retrouver avec les détritus des passants précédents. On balaie chez soi, mais pourquoi le faire à l’extérieur, ce n’est plus chez nous. Et là, est l’erreur, car hors de nos quatre murs, nous sommes toujours chez nous.

L’environnement est l’espace où nous vivons quotidiennement. Nous en profitons, aussi avons-nous le devoir de le laisser en bon état à nos enfants et aux enfants de nos enfants. La nature se modifie naturellement, par le déplacement des plaques tectoniques, l’érosion des côtes dues aux marées, l’éruption des volcans, etc., mais la nature panse elle-même ses plaies. L’Homme malheureusement contribue à certaines modifications, sans ce soucier des conséquences, sans se soucier de l’enchaînement des maillons de la chaîne alimentaire. Bétonnage, domestication des cours d’eau, pompages et excavation dans le sol, milliards de tonnes de déchets à l’air libre…..

Les écologistes des premiers temps ont tirés avec raison la sonnette d’alarme devant l’ampleur des dégâts, vite repris par quelques pouvoirs qui ont trouvé comment en tirer profit. Parler de respecter l’environnement, que l’on assimile maintenant au développement durable, est confondu facilement avec un nouveau pactole rentable. Par exemple, certaines structures vous proposent au nom de l’écologie, de télécharger les factures sur Internet. Bénéfice très rentable pour elles, puisque notre facture n’aura pas baissé de la différence justifiée par les frais de papier, d’impression, de mise en pli, d’expédition qu’ils ne subiront plus. C’est le consommateur qui paiera en plus avec la note d’électricité pour allumer son ordinateur et imprimer la facture s’il en a besoin.

Gérer notre environnement est avant tout une question de bon sens et de respect. Il faut donc réfléchir, par exemple, avant de se lancer dans de la culture bio, pure et dure. Le système des « jardins raisonnés » ne serait-il pas meilleur ? Faut-il interdire à tout prix les antibiotiques ou la chimiothérapie lorsque la médecine préventive est impuissante à guérir une maladie ? Pour remplacer l’essence et continuer à circuler librement, on a commencé à fabriquer du biocarburant, sans se rendre compte que l’on appauvris les terres, et que l’on ne laisse pas assez de cultures pour l’alimentation des animaux et des Hommes, au lieu de penser à réduire ou réguler la circulation des voitures. Conséquence immédiate, les matières premières augmentent, blé, lait, viande…. Ensuite, l’on propose de mettre des taxes de pollution sur les transports des marchandises par camions, sur les autocars, les bus, et tout ce qui circule sans ce rendre compte que l’on agit sur notre économie et qu’on laisse le champ libre à des pays qui n’auront pas instauré cette taxe. Un peu plus suicidaire, mais on commence à avoir l’habitude. Pourquoi ne pas développer un système de ferroutage continental concurrentiel pour le fret ? Surtout que le système pollueur/payeur est une arnaque, parce qu’en fin de compte le pollueur tient compte de l’amende qu’il intègre dans son prix de revient et la fait payer au consommateur. Pourquoi ne pas envisager à l’échelle nationale un système de location de voitures et de covoiturage longue distance comme à Paris ? La réponse est vite faite ; il inquiète des entreprises tels que les constructeurs de voitures, les chauffeurs de taxi, les compagnies de cars, etc.…

L’industrie est très pollueuse, mais elle nous est indispensable. Que ce soit pour l’industrie ou l’agriculture, il faut cesser de les culpabiliser, mais les obliger à se servir de leur pollution et de leurs déchets, comme par exemple dans le port de Kalundborgau au Danemark, qui a démontré que les systèmes industriels peuvent fonctionner comme des écosystèmes biologiques, selon le principe de la chaîne alimentaire. Il y a 40 ans, les entrepreneurs locaux avaient découvert que les sous-produits des uns pouvaient servir de matière première aux autres et permettre d'économiser énergie et ressources naturelles.

La protection de l’environnement commence donc par une politique industrielle entièrement repensée, axée sur la symbiose industrielle, que ce soit pour la construction, l’agriculture, les produits chimiques, l’automobile Cessons de faire n’importe quoi sous prétexte que c’est écologique. Le remède risque d’être pire que le mal. Dans le « grenelle » de l’environnement, les problèmes les plus sensibles n’ont pas été ou peu abordés, comme la symbiose des industries, ou la répartition des énergies vers les consommateurs… Problèmes concernant les industries, mais n’oublions pas en attendant, que les états en profitent avec des taxes rentables.

L’Agence Internationale de l’Energie estime que pour répondre au renouvellement des énergies durables « les dépenses devraient être six fois supérieures à ce qui est prévu si l’on veut efficacement répondre au défi du réchauffement climatique ». De plus EDF s’inquiète maintenant du niveau de baisse en mai 2009 de la consommation d’électricité. (Ici, on voit bien l’objectif pour atteindre ou maintenir la rentabilité d’une entreprise). Autre exemple : celui des ampoules à économie d’énergie très chères. On a supprimé les thermomètres à mercure car dangereux, mais on autorise ces ampoules qui en contiennent. . Ne pas confondre développement durable avec taux de croissance, qui suscite l’achat de produits nouveaux obligeant à changer notre matériel

Les lobbyings ont eu des idées pour faire dépenser le consommateur, en regroupant les commerces en centre commercial. Pourquoi refuser d’en avoir au commencement de la chaîne industrielle !

Kalundborgau au Danemark

La centrale électrique se trouve au coeur de ce système d'échanges. La raffinerie lui fournit ses eaux usées, qu'elle utilise comme eau de refroidissement. En échange, elle lui procure de la vapeur, dégagée par son unité de cogénération, qu'elle revend aussi à Novo Nordisk et à la municipalité. L'eau tiède, rejetée par la centrale, est exploitée par une ferme piscicole installée à proximité. Les cendres, produites par la combustion du charbon, sont revendues à des entreprises de construction locales qui s'en servent dans la production du ciment. Enfin, l'installation d'une unité de désulfuration en 1990 permet à la centrale de produire du gypse, mis à profit par la société Gyproc. De son côté, la raffinerie revend à des entreprises de fertilisants le soufre extrait du gaz qu'elle produit en excès. Ce gaz est utilisé en appoint comme combustible par la centrale d'Asnæs et Gyproc. Les agriculteurs de la région profitent des boues fertilisantes produites par Novo Nordisk, tandis que les boues issues de l'usine de retraitement de la ville servent de matière première à une société de nettoyage des sols.

Résultat : Kalundborg est parvenu à diminuer de 20 000 tonnes sa consommation annuelle de pétrole, de 15 000 tonnes celle de charbon, de 200 000 celle de gypse, et de 2,9 millions de mètres cubes sa consommation d'eau. La symbiose a permis en outre de réduire massivement les rejets de déchets et de gaz à effet de serre. Selon les estimations réalisées par l'Institut de la symbiose, les investissements réalisés depuis trente ans pèseraient 75 millions de dollars. Mais les revenus dégagés par les économies d'énergie et par la valorisation des déchets sont, eux, évalués à 15 millions de dollars par an. Réf/ www.symbiosis.dk

Mi 2007 les députés ont voté pour l’interdiction des thermomètres au mercure non-électriques (les matériels électriques et contenant du mercure étaient déjà couverts par une directive) et d'autres instruments de mesure d'usage courant contenant du mercure, sans amendement à la position commune du Conseil, c’est-à-dire sans accepter la demande du PE d'une « dérogation permanente pour les fabricants de baromètres », mais acceptant « une exemption de deux ans ». (La pile au mercure reste autorisée dans le thermomètre) http://fr.wikipedia.org/wiki/Mercure_(chimie)

Le mercure est présent en infime quantité (0,005% du poids de la lampe), en mélange avec un gaz non toxique : l'argon. L'efficacité énergétique des lampes fluorescentes est dûe au mercure, dont la quantité a baissé de 90% durant les 25 dernières années. Si le mercure est potentiellement dangereux pour l’environnement à l’échelle des dizaines de millions de lampes arrivant en fin de vie chaque année, la casse d’une lampe ne représente aucun danger pour la santé (voir l’étude de l’ASTEE sur les déchets mercuriels en France – juillet 1999 et mars 2000). http://www.malampe.org/?q=lampes_economie_energie

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