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Un projet de société et un programme sur l'alimentation

de Weerdt Blanche Par Le 07/09/2016 0

La différence qui existe entre un projet de société et un programme politique est primordial. Le projet étudie en premier le but, puis le programme vient ensuite avec le « comment » y parvenir. Illustrons cette différence en utilisant par exemple le thème de l'alimentation.

« L'alimentation est le domaine de tout ce qui se rapporte à la nourriture permettant à un organisme vivant de fonctionner, de survivre ». Cette définition devrait à elle seule nous faire prendre conscience que ce qui arrive dans notre assiette est passé par différentes mains et différents stades.

Définissons d'abord notre but : nous souhaitons vivre dans un environnement sain, manger des produits de qualité. Ce but étant un des axes du projet de société.

Notre but s'inscrit dans une vision écologique de développement durable. On remarquera que chaque fois que l'on aborde un thème nouveau, il est nécessaire d'inclure dans le raisonnement, non seulement le sujet proprement dit, mais aussi de tout ce qui l'entoure.

Maintenant que le but est défini, on continue avec le programme, sans entrer dans les détails, dont on parlera dans d'autres articles.

On commence avec l'enseignement dans un lycée agricole, passage actuellement obligé pour un futur agriculteur ou éleveur avant de planter un légume ou traire une vache.

  • Revoir les programmes et enseigner l'agro-écologie et la permaculture.

 

Cette fois, il ne suffira pas d'une simple loi interdisant les pesticides sur le territoire français, il faudra le faire au niveau international. Ce qui signifie, agir contre les multinationales et la finance. Les produits arrivant de l'étranger n'en étant pas forcément dépourvue.« Les engrais agricoles utilisés sont principalement des engrais chimiques ainsi que des traitements à base d’herbicides, de fongicides, d’insecticides, pesticides… » (http://www.engrais-agricole.com/dossier/agriculture-intensive/).

  • Interdire les pesticides chimiques qui polluent les terres et se retrouvent dans nos estomacs.

Cet aliment a besoin d'eau pour se développer. Sécheresses et inondations sont de plus en plus fréquentes.

  • Repenser la gestion de l'eau au niveau national.

Les animaux sont des êtres sensibles qui, comme les humains stressent. Les lois et recommandations européennes ont été faites pour limiter certains « abus ». Rien n'interdit un « mieux être » pour les animaux. https://www.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/pdf/conditionnalite/2016/technique/Conditionnalite-2016_fiche-technique_bien-etre-animaux.pdf

  • Interdiction des fermes dites des « mille vaches » et de tout élevage en batterie.

Le conditionnement.

  • Suppression des emballages plastiques à base de pétrole.

  • Revenir à la consigne des bouteilles en verre pour toutes bouteilles fermées par de la céramique. http://www.societechimiquedefrance.fr/extras/Donnees/mater/verre/texver.htm

Ces aliments sont transportés pour être consommés. Les transports sont polluants et nous avons impérativement besoin de respirer un air sain, ce qui exige une organisation de circuits courts.

  • Signer des accords avec les marchés de gros, les grandes surfaces, les usines agro-alimentaire, les cantines etc... pour que viandes et légumes de saison produit dans un rayon de 200 km maximum du lieu de vente soit acheté en priorité.

Pour être certain du suivi de ces réformes et de l'impact sur notre environnement.

  • Renforcer la traçabilité des produits jusqu'à la vente.

Et pour terminer le cycle, le déchet végétal est l'engrais idéal qui retourne à la terre pour la nourrir.

  • Revaloriser le circuit du recyclage.

Réduisons notre consommation de viande, servons nous de la surgélation pour conserver les produits de saison au lieu de les jeter, revoyons nos circuits de distribution. Soyons plus « humain » avec les animaux. Ce qui arrivera dans notre assiette n'en sera que de meilleure qualité et nous en profiterons tous.

Une autre question se pose : Est-il nécessaire d'avoir un ministère de l'écologie et du développement durable, lorsqu’on a un but et que ce but est inscrit dans un programme ?

 

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