On parle sans cesse de transparence, d’économies pour le budget de l’État et de probité des élus. Pourtant, on semble souvent oublier que tous ces éléments sont liés et qu’il suffirait parfois de peu pour remettre les choses en ordre.
Le dernier ouvrage de Philippe Pascot, intitulé “Pilleurs d’État, Encore et encore”, dresse un constat accablant des abus commis par certains élus. Le livre pointe du doigt des pratiques qui mettent à mal la confiance des citoyens.
Un dénominateur commun se dégage de ces affaires : la carte bleue. Cet outil, qui donne l’illusion de ne pas dépenser de l’argent réel, permettrait à certains de puiser dans des fonds qui ne leur appartiennent pas.
Mais comment distinguer les dépenses légitimes des abus ? Comment séparer la tournée au bar, qui peut s’apparenter à du clientélisme, du repas de Noël pour les seniors ? Comment gérer les budgets participatifs sans créer de mécontents, ce qui est presque inévitable ?
Au lieu d’ajouter des complications, ne serait-il pas temps de simplifier ?
Supprimons les budgets participatifs. Les élus sont élus pour gérer les finances de leur commune. Il est de leur responsabilité de prendre des décisions éclairées pour le bien commun.
Supprimons les cartes bleues des élus. Les fournisseurs devraient présenter leurs factures directement à la mairie, qui les réglerait rapidement par virement bancaire.
Rendons le budget communal accessible à tous. Une loi devrait obliger les mairies à afficher les recettes et les dépenses dans une comptabilité claire et lisible par tous, avec deux colonnes. Cela inclurait les salaires, les réparations et même les dépenses liées aux visites des élus. Une telle transparence redonnerait confiance aux citoyens.
Enfin, revenons à l’essentiel :
Simplifions la structure territoriale. Il est temps de reconsidérer les métropoles, qui éloignent les élus de leurs administrés.
Redonnons aux maires les moyens d’administrer sereinement leurs communes.
En appliquant ces quelques mesures simples, nous pourrions non seulement améliorer la transparence et la probité, mais aussi réaliser des économies substantielles pour le budget de l’État. Il est temps d’agir !