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Notre Europe

Le 01/09/2016

Alors que certains voudraient voir la France sortir de l'Union Européenne, rappelons que la France a été un des fondateurs de sa construction. Cette Union Européenne a assuré à notre état la plus longue période de paix de toute son histoire (70 ans !).

Sans l’Europe, la place de chaque pays européen est insignifiante dans le monde. D’après certains analystes, pas assez de courbe ascendante démographique, pas assez de natalité par rapport à la Chine, l’Inde ou les pays arabes. C’est l’Europe qui nous permettra d’avoir une place au sein de la planète, qui nous permettra d’avoir de grands projets, de nous développer, d’avoir des budgets conséquents pour la recherche, la gestion du développement durable etc… C’est en effet de notre union que naîtra notre force. Mais c’est de notre diversité que naîtra le progrès, le vrai progrès, qui est la richesse culturelle des nations et celle de chaque individu. Pour cela, l’Europe devra relever un certain nombre de défis, dont le premier est de réconcilier les européens avec l’Europe.

Tout commence avec la vision de l’Europe par les européens. L’Europe du « oui… mais ». L’Europe s’arrête mentalement pour chaque européen à ses frontières. Pour preuve : Nous avons tous une fête nationale et des commémorations de mémoire collectives qui sont là pour nous rappeler la fin des guerres fratricides et les morts tombés au combat. Mais avons-nous une journée que l’on puisse considérer comme une fête européenne ? Bien sûr, elle existe : c’est le 9 mai. Mais nous, simples citoyens, en avons-nous conscience ? Or, rien n’est plus important que les rites pour adhérer à un projet. Il y a des rites pour passer de l’enfance à l’adolescence, puis à l’âge adulte, ainsi que pour se marier. Demander à n’importe qui dans la rue quel est le jour de sa fête nationale, il vous répondra. Celle de l’Europe ? Très peu connaissent la réponse.

Pour faire comprendre à quel point la notion de l’appartenance à l’Europe est lointaine, une autre question : quels sont les noms des députés qui nous représentent ? Pas plus que nous ne connaissons le nom du député d’une circonscription qui n’est pas la notre, nous ne connaissons ceux que nous avons élus. Nous votons parce que c’est une obligation morale. Nous votons pour les représentants d’un parti, mais nous votons pour un concept abstrait que personne ne comprend et qui agit sur notre quotidien. La Commission européenne installé à Bruxelles est une entité très lointaine qui « casse les pieds »  au citoyen parce qu’il lui « donne des ordres » sous forme de lois et de normes depuis sa tour d’ivoire. Il a l’impression d’entendre le refrain d’une chanson : « Fait pas çi, fait pas ça, ». Le parlement européen et nos gouvernements ont oublié de nous faire vivre cette union, si ce n’est par des interdits qui vont à l’encontre de nos cultures.

Les europhobes, les eurosceptiques sont de plus en plus nombreux. Une reconstruction différente de l'union européenne devient inévitable.

Rappelons l'attachement de la France aux valeurs fondatrices de l'Europe. Il faut non seulement consolider la place de la France au sein des institutions européennes, mais il faut aussi inclure les citoyens de tous pays.

Pourquoi ne pas avoir une télévision européenne parlementaire. Elle permettrait notamment de retransmettre les débats du Parlement et de mieux comprendre nos représentants et les enjeux politiques. Question de langue ? La technique peut palier cet inconvénient.

Actuellement un projet de partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (aussi nommé traité de libre-échange transatlantique) est en négociation. Dans sa forme actuelle il renforce le pouvoir de gouvernance des grandes multinationales sur le fonctionnement des états. Il faut dénoncer ces tractations trop secrètes. Les textes des négociations sont hyper sécurisés et réservés à quelques eurodéputés. Quand est-il de la remontée de l'information aux citoyens européens ?

Dénonçons le traité de libre-échange transatlantique.

Accompagnons une transformation de l'Union Européenne avec :

  • une politique étrangère autonome commune
  • le développement d'une armée européenne
  • une politique migratoire commune,
  • la création d'une cellule anti-terroriste commune,
  • l'unification des transports internationaux européens.
  • une politique commune de développement durable,

 

Il faut continuer. Emporter l’adhésion de tous les européens à la sensibilisation d’une gestion globale de « notre » Europe avec des questions qui nous concernent tous : l’environnement et la paix dans le monde, passant par le combat contre la pauvreté, la faim, le terrorisme. L’important est de mettre en commun nos savoirs et nos savoir-faire dans ces domaines, afin de faire face aux catastrophes naturelles, humaines ou techniques.

La sécurité

Le 01/09/2016

Les attentats répétés dont la France, l'Europe, le Moyen Orient, les Etat-Unis ont fait l'objet, nous font prendre conscience de notre vulnérabilité.

Notre sécurité intérieure est devenue une des priorités du gouvernement. Pourtant il faut être conscient qu'il n'y a pas de risque zéro. On fait de la prévention pour les incendies et pourtant il y a toujours des incendies. On pourra faire toutes les préventions contre les attentats, les risques seront toujours là. Aussi parmi les premières mesures prises on retrouverait :

  • La mort médiatique des assassins (en parler en fait des martyrs auprès de certaines personnes)

  • La création d'une cellule anti-terroriste.

  • Le terrorisme se réfère à la guérilla. C'est le « jeu » du chat et de la souris. Aussi, nous exigerions le secret défense pour tout ce qui concerne les protections mises en place, afin de ne pas donner le mode d'emploi aux terroristes.  

Politique internationale

Le 01/09/2016

Dans un monde qui à la fois se divise de plus en plus et se « normalise » de plus en plus grâce à la finance et aux multinationales, il faut que la France face entendre sa voix au niveau planétaire.

Mener une politique d'influence implique trois éléments fondamentaux :

  • Des buts soigneusement définis et cohérents

  • Une cohésion dans l'exécution qui nous manque et dont nous semblons incapables.

  • Une continuité.

Dans un monde qui bouge, la position de la diplomatie française manque de clarté : - des hommes d'état sont invités officiellement puis, quelques mois après, une intervention militaire a lieu dans leurs pays, - la diplomatie française fustige les actions militaires de certains états auxquels nous vendons des armes …

Pour définir nos rapports avec les autres pays, il faut d’abord définir quelques grandes lignes qui rendent cohérente notre politique étrangère :

  • Rendre transparente notre politique

  • Balayer chez soi avant de vouloir donner des leçons au Monde

  • Respecter la volonté des peuples

  • Consultation des citoyens avant toute intervention militaire.

Nous avons les outils et les moyens nécessaires pour mener une politique ambitieuse :

  • au Conseil de Sécurité des Nations Unies en tant que membre permanent

  • au sein de l'Union européenne,

  • au sein du commandement intégré de l'OTAN La France occupe à partir de 2009 un nombre important de postes d’officiers au sein du commandement intégré de l’OTAN, et en particulier le poste de Commandant Suprême Allié pour la Transformation (SACT), occupé entre 2009 et 2012 par le Général Abrial, puis, en septembre 2012, par le Général Paloméros. Le 30 septembre 2015, le Général Denis Mercier lui succède

  • au G7

et à des postes clés

  • au Fonds Monétaire International,

  • à la Banque Mondiale,

  • à l'Organisation Mondiale du Commerce, anciennement GATT

  • de la Banque Centrale Européenne

Mais nous faisons souvent les choses à l'envers. En Afrique, nous faisons la guerre dans des pays où pauvreté, misère sociale, sécheresse sont à l'ordre du jour. Si nous voulons arrêter l'immigration, stabiliser les peuples là où ils sont nés, nous devons aider les agresseurs et les agressés au lieu de combattre. Aussi devant les conséquences du changement climatique qui engendre des guerres, proposons au niveau mondial, des solutions de bon sens afin d'aider les populations à ne pas fuir devant des catastrophes écologiques et économiques à la recherche de territoires plus fertiles avec cette première action :

Défendons l'idée d'un fonds d'aide international à partir de toutes les transactions boursières au niveau mondial de 0,01% pour venir en aide aux populations victimes de catastrophes naturelles (inondations, tremblements de terre, éruptions volcaniques, tsunamis....) 

Culture d'État ou liberté culturelle ?

Le 01/09/2016

Certains ministères ont plus d'importance que l'on ne le croit et qu'ils n'en ont, comme par exemple la culture. Ministère dont on parle peu dans les programmes de nos gouvernements et dans les priorités de nos concitoyens. Et pourtant la culture est l'image que l'on va donner de la France et qui fera vivre notre tourisme, donc une partie de notre économie et de nos emplois. Image qui se dégrade fortement hors de nos frontières. L'éducation, la formation, l'art, le commerce en sont les bases. Nos industries de luxe, notre patrimoine immobilier, nos musées, nos théâtres, les processions, la gastronomie nos comédiens, chanteurs, écrivains journalistes, etc …. sont les ambassadeurs de cette culture et de son rayonnement. N'oublions pas les spécificités culturelles des DOM TOM, perles de notre patrimoine.

Notre culture est notre identité. Elle est ce que nous sommes, ce qu'on été nos parents, ce que seront nos enfants. Ce qui l'a fait évoluer sont les apports des cultures des autres pays, les nouvelles inventions telles le numérique, la télévision, l'évolution artistique. Rien ne peut prévoir ce que sera notre culture dans 20 ans. Les guerres d'Italie de François 1er ont fait connaître à nos ancêtres la culture italienne qu'ils ont importé en France (Les châteaux de la Loire, de grands artistes comme Léonard de Vinci....) La Renaissance était née. Les américains sont arrivés en 1945 avec le Coca-Cola, le chewing-gum, le be-bop, puis il y a eu la génération rock. L'Argentine nous a apporté le tango, l'Autriche la valse. La Scandinavie a fait évoluer notre mobilier et de grands architectes « étrangers » ont participé à notre environnement urbain.

Le rayonnement de la France a commencé avec le siècle des Lumières, avec nos grands « classiques », la construction de Versailles.... Le français était la langue de l'aristocratie européenne de l'Irlande à la pointe septentrionale de la Russie.

Dans les années 50 on se cultivait en lisant. Soixante ans plus tard, les médias ont remplacés la lecture. Télé-réalités, jeux télévisés, publicités ont remplacés les premières émissions télévisées où la culture dite « classique » avait encore sa place.

La question principale qui se pose est : Est-ce qu'une culture doit être libre ou bien doit-on l'encadrer ? La mode en fait partie. La polémique sur le burkini en est l'exemple type. Le burkini est une mode qui ne cache ni le visage, ni ne dénude complètement la personne. Donc théoriquement c'est admis. Pourtant des associations, des politiques se sont élevés contre. Certaines municipalités l'ont même interdit. Ce qui fait de cet accessoire vestimentaire (maillot de bains) une mode culturelle encadrée par l'état.

Ce n'est pas à l’État de décider, mais aux citoyens de reconnaître leur culture qui est leur identité. C'est donc un sujet de société qu'il faut débattre. Non en référendum qui n'a pour réponse qu'un oui ou un non, mais en consultation avec un oui ou non sur les questions suivantes,avec par exemple  :

  • Les graffitis sur les murs font-ils partie de notre culture ?

  • Êtes-vous d'accord avec les trompe-l’œil sur ces mêmes murs ?

  • Les grands classiques littéraires doivent-ils continuer d'être étudiés à l'école ?

  • Doit-on introduire dans les cours de primaire la culture numérique avant d'avoir de bonnes bases de lecture, d'orthographe et de grammaire ?

  • Le périscolaire doit-il se référer aux multiculturels ?

  • Le périscolaire doit-il se référer seulement à la culture « classique » et aux sports

  • Les festivals multiculturels peuvent-ils avoir lieux sur le sol français ?

  • Doit-on réintroduire à la télévision une plus grande part de théâtre classique et contemporain ?

  • Doit-on réintroduire à la télévision, dans les radios un quotas de chansons françaises ?

  • Les crèches ont-elles droit d'asile pendant les fêtes de Noël dans les espaces publics ?

  • Etc …....

Ceci n'est qu'un exemple, mais il va nous permettre d'avoir un début de débat citoyen. Nous attendons vos réponses.

 

Le dérapage de la famille Le Pen

Le 10/10/2015

J'ai hésité avant d'écrire ce billet, parce que ce blog, bien que parlant de politique se veut « apolitique ». Je trouve qu'il n'est pas constructif de passer son temps à dénigrer nos hommes et femmes politiques ainsi que leur partis. Mais là, les limites sont dépassées et je ne peux pas rester silencieuse.

L'autre soir, en regardant le journal télévisé, je me suis sentie humiliée. . Madame Le Pen , vous avez dépassé les bornes. En humiliant le Président de la République devant le Parlement Européen, c'est toute la France et les Français que vous avez humilié. Cette France que vous prétendez défendre, aimer, vous l'avez mis devant le monde plus bas que terre. Vous ne savez que divisez, et parce que vous n'avez aucune solution aux problèmes économiques et sociaux de la France malgré vos 106 pages de programmes qui ne sont que des phrases creuses de langue de bois, vous surfer sur un seul sujet, l'immigration engendrant la haine des autres.

Vous voulez que la France rétablisse les frontières, retourne au franc, sorte de l'Europe, alors que votre bras droit admire le général de Gaulle, qui lui, (qu'on soit d'accord ou non avec son bilan politique) ne pensait qu'à une chose : la grandeur de la France dans une Europe de l'Atlantique à l'Oural.

Non, en réalité, Madame Le Pen, vous ne pensez qu'à une chose : gouverner avec votre famille la France. Rétablir une espèce de monarchie dictatorial où tout ceux qui ne sont pas de votre avis seront soit exilés, soit ….. je préfère ne pas y penser.

Madame Le Pen, ce que vous avez fait est impardonnable. J'espère que les Français le comprendront.

Qui mieux qu'un maire peut gérer la Région ?

Le 19/01/2014

Le gouvernement souhaite avec raison réformer les structures de l'Etat, notamment en modifiant les limites géographiques des Régions, en remplaçant les Conseils Généraux par des Conseillers Territoriaux et en créant des Métropoles.

Sauf que ….

Les mégapoles, où les élus locaux sont loin moralement et physiquement de leurs habitants, créent un rejet du citoyen de la vie politique de sa cité. La politique devenue trop mondialiste, fait peur aux Français qui s'en désintéresse ou la rejette. Les directives de Bruxelles par exemple, sont mal comprises parce que venant de trop loin, rédigées par des politiciens qui ne sont pas des hommes ou des femmes connaissant leurs problèmes spécifiques. Ceux-ci sont pour eux des inconnus et reconnus pour tels. C’est dans la proximité de son lieu d’habitation, de travail, que l'individu trouve ses repères. Il connaît son maire, mais ignore le plus souvent le nom se son député et encore plus celui de son député européen. Les maires sont donc les responsables les plus proches vers qui les citoyens se tournent pour mieux vivre dans leur ville ou leur village. A ce niveau, les maires ont une importance primordiale ainsi que la Région dans laquelle se reconnaissent les us et coutumes et auxquelles les habitants sont fortement attachés.

La nouvelle carte des quartiers prioritaires de la politique de la ville nous montre un nouveau visage de la France.  Plus de 700 communes, de 1300 quartiers où plus de la moitié des habitants vivent avec moins de 11.250 euros par an (soit près de 940 euros par mois) . Pour remédier à cet état, ne faudrait-il pas qu'il y ait des élus de terrain qui se parlent et qui gèrent ensemble? Qui mieux que les maires pour assurer la solidarité territoriale?

Alors, pourquoi ne pas permettre aux maires de gérer leur région ? Sans passer par les intercommunalités, les métropoles, les départements, etc.... millefeuilles rajoutés et qui gênent les maires dans la gestion de leur commune. Imaginons que l'on supprime tous ces rouages administratifs, tout en gardant les limites géographiques des départements (notamment pour les logiciels informatiques des états civils, de la sécurité sociale etc.... qui font références aux départements), que l'on ne garde que les communes dans leurs limites actuelles ainsi que les régions. Imaginons qu'après avoir été élus par leurs administrés les maires se réunissent pour élire parmi eux, ceux qui les représenteront au Conseil Régional et l'administreront. Car qui mieux que les maires peuvent gérer leur région ? Ils sont directement concernés au niveau de leur commune par la formation et l'apprentissage, les transports, l'aménagement du territoire, la gestion des déchets, etc... bref, tout ce que gèrent Conseils Régional et Général. C'est à partir de la région que les maires pourront plus facilement développer leur commune. De plus, qui mieux que les maires sont au plus près de leurs administrés pour gérer le social, action qui revenait au département.

A la région de développer le commerce, l’industrie, les services, le social, à éviter le regroupement des mégapoles, mais à les gérer comme telles. C’est aux maires, à innover, à l’instar de la région picarde, qui face au manque de médecins dans les campagnes, a pris en charge leurs études moyennant un contrat prévoyant un certain nombre d’années d’exercice dans des zones désertifiées. Les maires ont un autre avantage sur l’état. Ce qu’ils décident, ils peuvent le faire appliquer rapidement. Construire une crèche, aider un sans logis etc.. Ensemble, ils pourraient régler plus facilement les problèmes des communes. Encore faut-il leur en donner les moyens.

Plus de trente six mille communes c’est trop, disent beaucoup de personnes, et pourtant la qualité de vie de notre pays tient surtout au fait qu’il y a peu de grandes villes et beaucoup de petites communes. Nous avons l’immense chance d’être un pays où les très grandes villes sont rares. Profitons-en pour permettre aux élus d’être proches de leurs électeurs.

C'est dans cette optique que les maires, devraient gérer non seulement leur commune mais aussi leur région, dont ils ont une connaissance approfondie des problèmes. Le maire est le seul élu qui pourrait cumuler deux mandats, ceux de maire et de conseiller régional. Et par la même occasion, il faudrait en profiter pour revoir le statut de la fonction afin que tous les maires qui ont une responsabilité civile et pénale aient les mêmes émoluments.

Cerise sur le gâteau pour le contribuable, une économie* de deux élections (régionale et cantonale) soit :

« Le coût des élections régionales des 14 et 21 mars 2010 s’est élevé à 136 millions d’euro, soit environ 4 euro par électeur inscrit et 7 euro par suffrage exprimé.

Le coût de la mise sous pli et l’envoi des listes est estimé à 80 millions d’euro.

Le remboursement de 50 % des frais de campagne aux candidats qui ont au moins 5 % des votes du premier tour a coûté environ 35 millions d’euro.

Les indemnités aux fonctionnaires assurant les opérations de vote ont coûté 20 millions d’euro.

En 2007, les élections législatives ont coûté 146 millions d’euro et les élections cantonales de 2008 ont coûté 72 millions (pour la moitié des cantons).

Le référendum européen de 2005 a coûté 123 millions d’euro et l’élection présidentielle a coûté 207 millions d’euro en 2007. »

* Référence: http://www.observatoiredessubventions.com/2011/cout-des-elections-regionales/

Un sursaut démocratique

Le 23/10/2013

Les élections municipales auront lieu les 23 et 30 mars 2014. Pourtant les partis politiques préparent leurs troupes en ordre de bataille depuis des mois, mais n'arrivent plus à convaincre les symphatisants. Devant la montée du FN "pour voir" et  l'incapacité des élus face à la crise et le délitement des partis, des mouvements de citoyens naissent un peu partout en France.

A l'exemple de Marseille, où un collectif venant de tous bords, mais surtout de la gauche  "pour un sursaut démocratique" s'est créé afin de penser la politque autrement (1).

Leurs objectifs :" lutter contre la pauvreté et les inégalités sociales et faire de Marseille une ville pour TOUS" en proposant de

- "Changer les pratiques politiques, ouvrir de nouveaux espaces de démocratie locale dans le but de retrouver le sens de l'intérêt général et la défense des biens communs et des services publics (et) , (d') initier et (de) soutenir des projets de développement économique multiples perettant aux citoyens de s'y investir et de s'identifier colectivement à un destin pératagé, ambitieux et porteur d'espoirs."

- "Réunifier la ville en luttant  contre la politique de ségrégation sociale qui créé une situation de quasi-apartheid dont les fractures sociales et territoriales font souffrir les habitants de notre vile et ceci, afin de réconcilier les habitants entre eux."

 -"Inventer un modèle d'éco-développement fondé sur l'économie du lien social, le soutien aux filières économiques liées au développement durable (valorisation, recyclage des déchets et matériaux ; éco-conception ; énergies renouvelables et efficacité énergétiques ; circuits courts alimentaires ; éco-mobilité ; éco-tourisme....), l'amélioration du cadre de vie des habitants et la valorisation de leur environnement d'exception."
 
 

Le "mariage pour tous" (suite)

Le 03/05/2013

Lorsqu'une loi tel que celle sur le "mariage pour tous" a été votée par les représentants du peuple, même si on n'est pas d'accord sur certains aspects, on ne peut revenir dessus parce qu'elle a changé les fondements de notre société. Telle qu'elle a été votée elle remet aussi en question la filiation du couple homme-femme. Deviendrait-elle une filiation « papier » au lieu d'être une filiation « naturelle » ? Dans quelques années nous en aurons la réponse « pratique ».

Dans le cadre d'une société solidaire ce qui compte le plus c'est l'égalité, l'égalité des chances, la solidarité entre les personnes et le devenir des générations futures.Que l'on choisisse de se marier, de se pacser, le concubinage ou de vivre en union libre, tout cela n'est qu'un choix personnel et chacun à droit à la vie qu'il souhaite mener. L'égalité est dans les impôts, la transmission du patrimoine. L'égalité des chances commence avec le passé « biologique » que l'on donnera aux enfants. Bien sûr que l'on ne choisi pas le foyer où l'on va naître, mais il ne faut pas partir dans la vie avec un handicap moral que certain auront du mal à surmonter. Ce sont donc les lois sur l'adoption qu'il faut réformer et encadrer la PMA (procréation médicalement assistée) alors qu'il faut continuer à interdire la GPA (gestation pour autrui, ou pratique des mères porteuses)