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Un projet de société et un programme sur l'alimentation

Le 07/09/2016

La différence qui existe entre un projet de société et un programme politique est primordial. Le projet étudie en premier le but, puis le programme vient ensuite avec le « comment » y parvenir. Illustrons cette différence en utilisant par exemple le thème de l'alimentation.

« L'alimentation est le domaine de tout ce qui se rapporte à la nourriture permettant à un organisme vivant de fonctionner, de survivre ». Cette définition devrait à elle seule nous faire prendre conscience que ce qui arrive dans notre assiette est passé par différentes mains et différents stades.

Définissons d'abord notre but : nous souhaitons vivre dans un environnement sain, manger des produits de qualité. Ce but étant un des axes du projet de société.

Notre but s'inscrit dans une vision écologique de développement durable. On remarquera que chaque fois que l'on aborde un thème nouveau, il est nécessaire d'inclure dans le raisonnement, non seulement le sujet proprement dit, mais aussi de tout ce qui l'entoure.

Maintenant que le but est défini, on continue avec le programme, sans entrer dans les détails, dont on parlera dans d'autres articles.

On commence avec l'enseignement dans un lycée agricole, passage actuellement obligé pour un futur agriculteur ou éleveur avant de planter un légume ou traire une vache.

  • Revoir les programmes et enseigner l'agro-écologie et la permaculture.

 

Cette fois, il ne suffira pas d'une simple loi interdisant les pesticides sur le territoire français, il faudra le faire au niveau international. Ce qui signifie, agir contre les multinationales et la finance. Les produits arrivant de l'étranger n'en étant pas forcément dépourvue.« Les engrais agricoles utilisés sont principalement des engrais chimiques ainsi que des traitements à base d’herbicides, de fongicides, d’insecticides, pesticides… » (http://www.engrais-agricole.com/dossier/agriculture-intensive/).

  • Interdire les pesticides chimiques qui polluent les terres et se retrouvent dans nos estomacs.

Cet aliment a besoin d'eau pour se développer. Sécheresses et inondations sont de plus en plus fréquentes.

  • Repenser la gestion de l'eau au niveau national.

Les animaux sont des êtres sensibles qui, comme les humains stressent. Les lois et recommandations européennes ont été faites pour limiter certains « abus ». Rien n'interdit un « mieux être » pour les animaux. https://www.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/pdf/conditionnalite/2016/technique/Conditionnalite-2016_fiche-technique_bien-etre-animaux.pdf

  • Interdiction des fermes dites des « mille vaches » et de tout élevage en batterie.

Le conditionnement.

  • Suppression des emballages plastiques à base de pétrole.

  • Revenir à la consigne des bouteilles en verre pour toutes bouteilles fermées par de la céramique. http://www.societechimiquedefrance.fr/extras/Donnees/mater/verre/texver.htm

Ces aliments sont transportés pour être consommés. Les transports sont polluants et nous avons impérativement besoin de respirer un air sain, ce qui exige une organisation de circuits courts.

  • Signer des accords avec les marchés de gros, les grandes surfaces, les usines agro-alimentaire, les cantines etc... pour que viandes et légumes de saison produit dans un rayon de 200 km maximum du lieu de vente soit acheté en priorité.

Pour être certain du suivi de ces réformes et de l'impact sur notre environnement.

  • Renforcer la traçabilité des produits jusqu'à la vente.

Et pour terminer le cycle, le déchet végétal est l'engrais idéal qui retourne à la terre pour la nourrir.

  • Revaloriser le circuit du recyclage.

Réduisons notre consommation de viande, servons nous de la surgélation pour conserver les produits de saison au lieu de les jeter, revoyons nos circuits de distribution. Soyons plus « humain » avec les animaux. Ce qui arrivera dans notre assiette n'en sera que de meilleure qualité et nous en profiterons tous.

Une autre question se pose : Est-il nécessaire d'avoir un ministère de l'écologie et du développement durable, lorsqu’on a un but et que ce but est inscrit dans un programme ?

Un peu de bon sens dans l'éducation

Le 03/09/2016

Le budget alloué à l'éducation nationale est la dépense la plus importante dans le budget de l'état. Mais tout cet argent est-il correctement utilisé ? 
 
On pourrait le croire en regardant le taux de réussite au baccalauréat, tout comme au DNB (Diplôme National du Brevet), qui n'a cessé d'augmenter au cours des dernières décennies. Nous pourrions donc féliciter les gouvernements successifs si ce n'était qu'en même temps nous constatons tous les jours que le niveau scolaire de nos jeunes a plongé (mis en lumière par de nombreux indicateurs internationaux). 
 
En même temps, la durée moyenne des études ne cesse d'augmenter (1,7 an de plus en 10 ans) et de nombreux étudiants stoppent leurs études suite à un échec à leurs examens. Le système éducatif met-il donc plus de temps qu'avant pour former des personnes moins compétentes ?
 
Ainsi, il nous paraît essentiel de recentrer les enseignements sur les fondamentaux (français, mathématiques, langue étrangère, histoire & géographie) tout en réaugmentant progressivement les niveaux d'exigences pour que les examens ne soient plus des mascarades d'interrogations.
 
De leur côté, les enseignants sont épuisés par les contraintes que leur hiérarchie et leur gouvernement leur imposent. A chaque problème de société, les programmes scolaires sont alourdis : permis piéton, histoire des religions, permis Internet, brevet informatique, histoire des arts, moralité ... Reste-t-il du temps pour réaliser l'essentiel ? L'école seule doit-elle tout enseigner ? (quelle doit être la part d'éveil réalisée par les familles ?).

Depuis plusieurs années, les réformes (toutes !) s'enchaînent et leurs conséquences s'accumulent. A croire que chaque ministre doit justifier sa place par une "nouvelle" idée. 
Ainsi, l'autorité et l'autonomie des enseignants ont été transférés petit à petit à leur hiérarchie ou aux familles. Dorénavant, ce sont les familles qui fixent leurs règles à l'école !
Afin de redonner de la valeur au métier d'enseignant, il faut réaffirmer l'autorité des enseignants, faciliter les conditions de travail des enseignants (en rééquilibrant les effectifs dans les classes). La course aux réformes et aux modifications des programmes doit être stoppée. Les exigences des référentiels doivent être assouplies afin de laisser plus de liberté aux enseignants (un enseignant passionné sera passionnant et les élèves seront donc passionnés !).
 
Et pendant ce temps, 20 % des employeurs déclarent avoir des problèmes pour trouver les talents nécessaires à faire fonctionner leurs entreprises. Plusieurs métiers ne possèdent pas de formation dans notre système actuel alors que de nombreuses filières sont des "fabriques à chercheurs d'emplois". Il y a une fracture importante entre l'enseignement et le monde professionnel.
Ainsi, il faut renforcer les liens entre l'éducation nationale et les entreprises. Pour cela, une véritable politique incitative envers l'apprentissage doit être mise en place. Il est également nécessaire de créer de nouveaux diplômes en lien avec les véritables exigences des entreprises (en réalisant des audits par les responsables de l'enseignement dans et auprès des entreprises).
 
Afin de rééquilibrer le budget de l'état, diverses actions peuvent être menées :
- augmenter le temps de service des enseignants de deux heures par semaine (tout en leur proposant des conditions de travail plus agréables en ayant des groupes d'élèves moins nombreux),
- uniformiser les conditions de travail (horaires de présence et salaires) des professeurs agrégés sur celles des professeurs certifiés quand ils n'enseignent pas en faculté,
- diminuer tant que possible les budgets de fonctionnement (diminuer les frais de déplacement pour les examens et les réunions en utilisant au maximum les moyens de télétravail, limiter les dépenses de chauffage ...),
- stopper la course aux études longues en redonnant de la valeur aux enseignements élémentaires, en orientant plus de jeunes dans des filières professionnelles de qualité à la sortie du collège, en augmentant les exigences pour accéder aux études supérieures,
- s'interroger sur la capacité à réaliser des économies sur l'organisation des rectorats (en diminuer le nombre).
 
Une grande consultation devra également être menée afin d'écouter et de prendre en comte les réel besoins et envies des enseignants. Une réflexion profonde devra être effectuée afin de proposer les moyens laissant plus de place à l'expérimentation, à la prise d'initiative et à l'autonomie d'élèves. 

Il s'agit là d'un projet nécessaire mais lourd qui pourrait être mis en place sur plusieurs années, voire décennies.
Adrien GUERIN
 

Notre Europe

Le 01/09/2016

Alors que certains voudraient voir la France sortir de l'Union Européenne, rappelons que la France a été un des fondateurs de sa construction. Cette Union Européenne a assuré à notre état la plus longue période de paix de toute son histoire (70 ans !).

Sans l’Europe, la place de chaque pays européen est insignifiante dans le monde. D’après certains analystes, pas assez de courbe ascendante démographique, pas assez de natalité par rapport à la Chine, l’Inde ou les pays arabes. C’est l’Europe qui nous permettra d’avoir une place au sein de la planète, qui nous permettra d’avoir de grands projets, de nous développer, d’avoir des budgets conséquents pour la recherche, la gestion du développement durable etc… C’est en effet de notre union que naîtra notre force. Mais c’est de notre diversité que naîtra le progrès, le vrai progrès, qui est la richesse culturelle des nations et celle de chaque individu. Pour cela, l’Europe devra relever un certain nombre de défis, dont le premier est de réconcilier les européens avec l’Europe.

Tout commence avec la vision de l’Europe par les européens. L’Europe du « oui… mais ». L’Europe s’arrête mentalement pour chaque européen à ses frontières. Pour preuve : Nous avons tous une fête nationale et des commémorations de mémoire collectives qui sont là pour nous rappeler la fin des guerres fratricides et les morts tombés au combat. Mais avons-nous une journée que l’on puisse considérer comme une fête européenne ? Bien sûr, elle existe : c’est le 9 mai. Mais nous, simples citoyens, en avons-nous conscience ? Or, rien n’est plus important que les rites pour adhérer à un projet. Il y a des rites pour passer de l’enfance à l’adolescence, puis à l’âge adulte, ainsi que pour se marier. Demander à n’importe qui dans la rue quel est le jour de sa fête nationale, il vous répondra. Celle de l’Europe ? Très peu connaissent la réponse.

Pour faire comprendre à quel point la notion de l’appartenance à l’Europe est lointaine, une autre question : quels sont les noms des députés qui nous représentent ? Pas plus que nous ne connaissons le nom du député d’une circonscription qui n’est pas la notre, nous ne connaissons ceux que nous avons élus. Nous votons parce que c’est une obligation morale. Nous votons pour les représentants d’un parti, mais nous votons pour un concept abstrait que personne ne comprend et qui agit sur notre quotidien. La Commission européenne installé à Bruxelles est une entité très lointaine qui « casse les pieds »  au citoyen parce qu’il lui « donne des ordres » sous forme de lois et de normes depuis sa tour d’ivoire. Il a l’impression d’entendre le refrain d’une chanson : « Fait pas çi, fait pas ça, ». Le parlement européen et nos gouvernements ont oublié de nous faire vivre cette union, si ce n’est par des interdits qui vont à l’encontre de nos cultures.

Les europhobes, les eurosceptiques sont de plus en plus nombreux. Une reconstruction différente de l'union européenne devient inévitable.

Rappelons l'attachement de la France aux valeurs fondatrices de l'Europe. Il faut non seulement consolider la place de la France au sein des institutions européennes, mais il faut aussi inclure les citoyens de tous pays.

Pourquoi ne pas avoir une télévision européenne parlementaire. Elle permettrait notamment de retransmettre les débats du Parlement et de mieux comprendre nos représentants et les enjeux politiques. Question de langue ? La technique peut palier cet inconvénient.

Actuellement un projet de partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (aussi nommé traité de libre-échange transatlantique) est en négociation. Dans sa forme actuelle il renforce le pouvoir de gouvernance des grandes multinationales sur le fonctionnement des états. Il faut dénoncer ces tractations trop secrètes. Les textes des négociations sont hyper sécurisés et réservés à quelques eurodéputés. Quand est-il de la remontée de l'information aux citoyens européens ?

Dénonçons le traité de libre-échange transatlantique.

Accompagnons une transformation de l'Union Européenne avec :

  • une politique étrangère autonome commune
  • le développement d'une armée européenne
  • une politique migratoire commune,
  • la création d'une cellule anti-terroriste commune,
  • l'unification des transports internationaux européens.
  • une politique commune de développement durable,

 

Il faut continuer. Emporter l’adhésion de tous les européens à la sensibilisation d’une gestion globale de « notre » Europe avec des questions qui nous concernent tous : l’environnement et la paix dans le monde, passant par le combat contre la pauvreté, la faim, le terrorisme. L’important est de mettre en commun nos savoirs et nos savoir-faire dans ces domaines, afin de faire face aux catastrophes naturelles, humaines ou techniques.

La sécurité

Le 01/09/2016

Les attentats répétés dont la France, l'Europe, le Moyen Orient, les Etat-Unis ont fait l'objet, nous font prendre conscience de notre vulnérabilité.

Notre sécurité intérieure est devenue une des priorités du gouvernement. Pourtant il faut être conscient qu'il n'y a pas de risque zéro. On fait de la prévention pour les incendies et pourtant il y a toujours des incendies. On pourra faire toutes les préventions contre les attentats, les risques seront toujours là. Aussi parmi les premières mesures prises on retrouverait :

  • La mort médiatique des assassins (en parler en fait des martyrs auprès de certaines personnes)

  • La création d'une cellule anti-terroriste.

  • Le terrorisme se réfère à la guérilla. C'est le « jeu » du chat et de la souris. Aussi, nous exigerions le secret défense pour tout ce qui concerne les protections mises en place, afin de ne pas donner le mode d'emploi aux terroristes.  

Politique internationale

Le 01/09/2016

Dans un monde qui à la fois se divise de plus en plus et se « normalise » de plus en plus grâce à la finance et aux multinationales, il faut que la France face entendre sa voix au niveau planétaire.

Mener une politique d'influence implique trois éléments fondamentaux :

  • Des buts soigneusement définis et cohérents

  • Une cohésion dans l'exécution qui nous manque et dont nous semblons incapables.

  • Une continuité.

Dans un monde qui bouge, la position de la diplomatie française manque de clarté : - des hommes d'état sont invités officiellement puis, quelques mois après, une intervention militaire a lieu dans leurs pays, - la diplomatie française fustige les actions militaires de certains états auxquels nous vendons des armes …

Pour définir nos rapports avec les autres pays, il faut d’abord définir quelques grandes lignes qui rendent cohérente notre politique étrangère :

  • Rendre transparente notre politique

  • Balayer chez soi avant de vouloir donner des leçons au Monde

  • Respecter la volonté des peuples

  • Consultation des citoyens avant toute intervention militaire.

Nous avons les outils et les moyens nécessaires pour mener une politique ambitieuse :

  • au Conseil de Sécurité des Nations Unies en tant que membre permanent

  • au sein de l'Union européenne,

  • au sein du commandement intégré de l'OTAN La France occupe à partir de 2009 un nombre important de postes d’officiers au sein du commandement intégré de l’OTAN, et en particulier le poste de Commandant Suprême Allié pour la Transformation (SACT), occupé entre 2009 et 2012 par le Général Abrial, puis, en septembre 2012, par le Général Paloméros. Le 30 septembre 2015, le Général Denis Mercier lui succède

  • au G7

et à des postes clés

  • au Fonds Monétaire International,

  • à la Banque Mondiale,

  • à l'Organisation Mondiale du Commerce, anciennement GATT

  • de la Banque Centrale Européenne

Mais nous faisons souvent les choses à l'envers. En Afrique, nous faisons la guerre dans des pays où pauvreté, misère sociale, sécheresse sont à l'ordre du jour. Si nous voulons arrêter l'immigration, stabiliser les peuples là où ils sont nés, nous devons aider les agresseurs et les agressés au lieu de combattre. Aussi devant les conséquences du changement climatique qui engendre des guerres, proposons au niveau mondial, des solutions de bon sens afin d'aider les populations à ne pas fuir devant des catastrophes écologiques et économiques à la recherche de territoires plus fertiles avec cette première action :

Défendons l'idée d'un fonds d'aide international à partir de toutes les transactions boursières au niveau mondial de 0,01% pour venir en aide aux populations victimes de catastrophes naturelles (inondations, tremblements de terre, éruptions volcaniques, tsunamis....) 

Culture d'État ou liberté culturelle ?

Le 01/09/2016

Certains ministères ont plus d'importance que l'on ne le croit et qu'ils n'en ont, comme par exemple la culture. Ministère dont on parle peu dans les programmes de nos gouvernements et dans les priorités de nos concitoyens. Et pourtant la culture est l'image que l'on va donner de la France et qui fera vivre notre tourisme, donc une partie de notre économie et de nos emplois. Image qui se dégrade fortement hors de nos frontières. L'éducation, la formation, l'art, le commerce en sont les bases. Nos industries de luxe, notre patrimoine immobilier, nos musées, nos théâtres, les processions, la gastronomie nos comédiens, chanteurs, écrivains journalistes, etc …. sont les ambassadeurs de cette culture et de son rayonnement. N'oublions pas les spécificités culturelles des DOM TOM, perles de notre patrimoine.

Notre culture est notre identité. Elle est ce que nous sommes, ce qu'on été nos parents, ce que seront nos enfants. Ce qui l'a fait évoluer sont les apports des cultures des autres pays, les nouvelles inventions telles le numérique, la télévision, l'évolution artistique. Rien ne peut prévoir ce que sera notre culture dans 20 ans. Les guerres d'Italie de François 1er ont fait connaître à nos ancêtres la culture italienne qu'ils ont importé en France (Les châteaux de la Loire, de grands artistes comme Léonard de Vinci....) La Renaissance était née. Les américains sont arrivés en 1945 avec le Coca-Cola, le chewing-gum, le be-bop, puis il y a eu la génération rock. L'Argentine nous a apporté le tango, l'Autriche la valse. La Scandinavie a fait évoluer notre mobilier et de grands architectes « étrangers » ont participé à notre environnement urbain.

Le rayonnement de la France a commencé avec le siècle des Lumières, avec nos grands « classiques », la construction de Versailles.... Le français était la langue de l'aristocratie européenne de l'Irlande à la pointe septentrionale de la Russie.

Dans les années 50 on se cultivait en lisant. Soixante ans plus tard, les médias ont remplacés la lecture. Télé-réalités, jeux télévisés, publicités ont remplacés les premières émissions télévisées où la culture dite « classique » avait encore sa place.

La question principale qui se pose est : Est-ce qu'une culture doit être libre ou bien doit-on l'encadrer ? La mode en fait partie. La polémique sur le burkini en est l'exemple type. Le burkini est une mode qui ne cache ni le visage, ni ne dénude complètement la personne. Donc théoriquement c'est admis. Pourtant des associations, des politiques se sont élevés contre. Certaines municipalités l'ont même interdit. Ce qui fait de cet accessoire vestimentaire (maillot de bains) une mode culturelle encadrée par l'état.

Ce n'est pas à l’État de décider, mais aux citoyens de reconnaître leur culture qui est leur identité. C'est donc un sujet de société qu'il faut débattre. Non en référendum qui n'a pour réponse qu'un oui ou un non, mais en consultation avec un oui ou non sur les questions suivantes,avec par exemple  :

  • Les graffitis sur les murs font-ils partie de notre culture ?

  • Êtes-vous d'accord avec les trompe-l’œil sur ces mêmes murs ?

  • Les grands classiques littéraires doivent-ils continuer d'être étudiés à l'école ?

  • Doit-on introduire dans les cours de primaire la culture numérique avant d'avoir de bonnes bases de lecture, d'orthographe et de grammaire ?

  • Le périscolaire doit-il se référer aux multiculturels ?

  • Le périscolaire doit-il se référer seulement à la culture « classique » et aux sports

  • Les festivals multiculturels peuvent-ils avoir lieux sur le sol français ?

  • Doit-on réintroduire à la télévision une plus grande part de théâtre classique et contemporain ?

  • Doit-on réintroduire à la télévision, dans les radios un quotas de chansons françaises ?

  • Les crèches ont-elles droit d'asile pendant les fêtes de Noël dans les espaces publics ?

  • Etc …....

Ceci n'est qu'un exemple, mais il va nous permettre d'avoir un début de débat citoyen. Nous attendons vos réponses.

 

Le dérapage de la famille Le Pen

Le 10/10/2015

J'ai hésité avant d'écrire ce billet, parce que ce blog, bien que parlant de politique se veut « apolitique ». Je trouve qu'il n'est pas constructif de passer son temps à dénigrer nos hommes et femmes politiques ainsi que leur partis. Mais là, les limites sont dépassées et je ne peux pas rester silencieuse.

L'autre soir, en regardant le journal télévisé, je me suis sentie humiliée. . Madame Le Pen , vous avez dépassé les bornes. En humiliant le Président de la République devant le Parlement Européen, c'est toute la France et les Français que vous avez humilié. Cette France que vous prétendez défendre, aimer, vous l'avez mis devant le monde plus bas que terre. Vous ne savez que divisez, et parce que vous n'avez aucune solution aux problèmes économiques et sociaux de la France malgré vos 106 pages de programmes qui ne sont que des phrases creuses de langue de bois, vous surfer sur un seul sujet, l'immigration engendrant la haine des autres.

Vous voulez que la France rétablisse les frontières, retourne au franc, sorte de l'Europe, alors que votre bras droit admire le général de Gaulle, qui lui, (qu'on soit d'accord ou non avec son bilan politique) ne pensait qu'à une chose : la grandeur de la France dans une Europe de l'Atlantique à l'Oural.

Non, en réalité, Madame Le Pen, vous ne pensez qu'à une chose : gouverner avec votre famille la France. Rétablir une espèce de monarchie dictatorial où tout ceux qui ne sont pas de votre avis seront soit exilés, soit ….. je préfère ne pas y penser.

Madame Le Pen, ce que vous avez fait est impardonnable. J'espère que les Français le comprendront.

Qui mieux qu'un maire peut gérer la Région ?

Le 19/01/2014

Le gouvernement souhaite avec raison réformer les structures de l'Etat, notamment en modifiant les limites géographiques des Régions, en remplaçant les Conseils Généraux par des Conseillers Territoriaux et en créant des Métropoles.

Sauf que ….

Les mégapoles, où les élus locaux sont loin moralement et physiquement de leurs habitants, créent un rejet du citoyen de la vie politique de sa cité. La politique devenue trop mondialiste, fait peur aux Français qui s'en désintéresse ou la rejette. Les directives de Bruxelles par exemple, sont mal comprises parce que venant de trop loin, rédigées par des politiciens qui ne sont pas des hommes ou des femmes connaissant leurs problèmes spécifiques. Ceux-ci sont pour eux des inconnus et reconnus pour tels. C’est dans la proximité de son lieu d’habitation, de travail, que l'individu trouve ses repères. Il connaît son maire, mais ignore le plus souvent le nom se son député et encore plus celui de son député européen. Les maires sont donc les responsables les plus proches vers qui les citoyens se tournent pour mieux vivre dans leur ville ou leur village. A ce niveau, les maires ont une importance primordiale ainsi que la Région dans laquelle se reconnaissent les us et coutumes et auxquelles les habitants sont fortement attachés.

La nouvelle carte des quartiers prioritaires de la politique de la ville nous montre un nouveau visage de la France.  Plus de 700 communes, de 1300 quartiers où plus de la moitié des habitants vivent avec moins de 11.250 euros par an (soit près de 940 euros par mois) . Pour remédier à cet état, ne faudrait-il pas qu'il y ait des élus de terrain qui se parlent et qui gèrent ensemble? Qui mieux que les maires pour assurer la solidarité territoriale?

Alors, pourquoi ne pas permettre aux maires de gérer leur région ? Sans passer par les intercommunalités, les métropoles, les départements, etc.... millefeuilles rajoutés et qui gênent les maires dans la gestion de leur commune. Imaginons que l'on supprime tous ces rouages administratifs, tout en gardant les limites géographiques des départements (notamment pour les logiciels informatiques des états civils, de la sécurité sociale etc.... qui font références aux départements), que l'on ne garde que les communes dans leurs limites actuelles ainsi que les régions. Imaginons qu'après avoir été élus par leurs administrés les maires se réunissent pour élire parmi eux, ceux qui les représenteront au Conseil Régional et l'administreront. Car qui mieux que les maires peuvent gérer leur région ? Ils sont directement concernés au niveau de leur commune par la formation et l'apprentissage, les transports, l'aménagement du territoire, la gestion des déchets, etc... bref, tout ce que gèrent Conseils Régional et Général. C'est à partir de la région que les maires pourront plus facilement développer leur commune. De plus, qui mieux que les maires sont au plus près de leurs administrés pour gérer le social, action qui revenait au département.

A la région de développer le commerce, l’industrie, les services, le social, à éviter le regroupement des mégapoles, mais à les gérer comme telles. C’est aux maires, à innover, à l’instar de la région picarde, qui face au manque de médecins dans les campagnes, a pris en charge leurs études moyennant un contrat prévoyant un certain nombre d’années d’exercice dans des zones désertifiées. Les maires ont un autre avantage sur l’état. Ce qu’ils décident, ils peuvent le faire appliquer rapidement. Construire une crèche, aider un sans logis etc.. Ensemble, ils pourraient régler plus facilement les problèmes des communes. Encore faut-il leur en donner les moyens.

Plus de trente six mille communes c’est trop, disent beaucoup de personnes, et pourtant la qualité de vie de notre pays tient surtout au fait qu’il y a peu de grandes villes et beaucoup de petites communes. Nous avons l’immense chance d’être un pays où les très grandes villes sont rares. Profitons-en pour permettre aux élus d’être proches de leurs électeurs.

C'est dans cette optique que les maires, devraient gérer non seulement leur commune mais aussi leur région, dont ils ont une connaissance approfondie des problèmes. Le maire est le seul élu qui pourrait cumuler deux mandats, ceux de maire et de conseiller régional. Et par la même occasion, il faudrait en profiter pour revoir le statut de la fonction afin que tous les maires qui ont une responsabilité civile et pénale aient les mêmes émoluments.

Cerise sur le gâteau pour le contribuable, une économie* de deux élections (régionale et cantonale) soit :

« Le coût des élections régionales des 14 et 21 mars 2010 s’est élevé à 136 millions d’euro, soit environ 4 euro par électeur inscrit et 7 euro par suffrage exprimé.

Le coût de la mise sous pli et l’envoi des listes est estimé à 80 millions d’euro.

Le remboursement de 50 % des frais de campagne aux candidats qui ont au moins 5 % des votes du premier tour a coûté environ 35 millions d’euro.

Les indemnités aux fonctionnaires assurant les opérations de vote ont coûté 20 millions d’euro.

En 2007, les élections législatives ont coûté 146 millions d’euro et les élections cantonales de 2008 ont coûté 72 millions (pour la moitié des cantons).

Le référendum européen de 2005 a coûté 123 millions d’euro et l’élection présidentielle a coûté 207 millions d’euro en 2007. »

* Référence: http://www.observatoiredessubventions.com/2011/cout-des-elections-regionales/