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Un sursaut démocratique

Le 23/10/2013

Les élections municipales auront lieu les 23 et 30 mars 2014. Pourtant les partis politiques préparent leurs troupes en ordre de bataille depuis des mois, mais n'arrivent plus à convaincre les symphatisants. Devant la montée du FN "pour voir" et  l'incapacité des élus face à la crise et le délitement des partis, des mouvements de citoyens naissent un peu partout en France.

A l'exemple de Marseille, où un collectif venant de tous bords, mais surtout de la gauche  "pour un sursaut démocratique" s'est créé afin de penser la politque autrement (1).

Leurs objectifs :" lutter contre la pauvreté et les inégalités sociales et faire de Marseille une ville pour TOUS" en proposant de

- "Changer les pratiques politiques, ouvrir de nouveaux espaces de démocratie locale dans le but de retrouver le sens de l'intérêt général et la défense des biens communs et des services publics (et) , (d') initier et (de) soutenir des projets de développement économique multiples perettant aux citoyens de s'y investir et de s'identifier colectivement à un destin pératagé, ambitieux et porteur d'espoirs."

- "Réunifier la ville en luttant  contre la politique de ségrégation sociale qui créé une situation de quasi-apartheid dont les fractures sociales et territoriales font souffrir les habitants de notre vile et ceci, afin de réconcilier les habitants entre eux."

 -"Inventer un modèle d'éco-développement fondé sur l'économie du lien social, le soutien aux filières économiques liées au développement durable (valorisation, recyclage des déchets et matériaux ; éco-conception ; énergies renouvelables et efficacité énergétiques ; circuits courts alimentaires ; éco-mobilité ; éco-tourisme....), l'amélioration du cadre de vie des habitants et la valorisation de leur environnement d'exception."
 
 

Le "mariage pour tous" (suite)

Le 03/05/2013

Lorsqu'une loi tel que celle sur le "mariage pour tous" a été votée par les représentants du peuple, même si on n'est pas d'accord sur certains aspects, on ne peut revenir dessus parce qu'elle a changé les fondements de notre société. Telle qu'elle a été votée elle remet aussi en question la filiation du couple homme-femme. Deviendrait-elle une filiation « papier » au lieu d'être une filiation « naturelle » ? Dans quelques années nous en aurons la réponse « pratique ».

Dans le cadre d'une société solidaire ce qui compte le plus c'est l'égalité, l'égalité des chances, la solidarité entre les personnes et le devenir des générations futures.Que l'on choisisse de se marier, de se pacser, le concubinage ou de vivre en union libre, tout cela n'est qu'un choix personnel et chacun à droit à la vie qu'il souhaite mener. L'égalité est dans les impôts, la transmission du patrimoine. L'égalité des chances commence avec le passé « biologique » que l'on donnera aux enfants. Bien sûr que l'on ne choisi pas le foyer où l'on va naître, mais il ne faut pas partir dans la vie avec un handicap moral que certain auront du mal à surmonter. Ce sont donc les lois sur l'adoption qu'il faut réformer et encadrer la PMA (procréation médicalement assistée) alors qu'il faut continuer à interdire la GPA (gestation pour autrui, ou pratique des mères porteuses)

Le mariage pour tous

Le 23/04/2013

Il faudra m'expliquer pourquoi veut-on légaliser le mariage de deux personnes de même sexe alors que l'on réclame à grands cris la parité.

Au sein du couple, on réclame la répartition des taches ménagères. Le gouvernement légifère pour la parité en politique, dans les conseils d'administration, etc..., et là.... sous prétexte d'égalité, on légalise son contraire. Sans parler d'autres problèmes qui se révèleront plus tard, comme qui va porter le nom de l'autre ? Les enfants porteront le nom duquel ? etc...

Il existe un contrat civil de solidarité (le PACS) qui reconnait que deux personnes physiques majeures, de sexe différent ou de même sexe souhaitent organiser leur vie commune. Il suffirait de l'améliorer afin de protéger suite à un  décès la personne restante et surtout de donner un droit pour continuer à élever les enfants. Et ceci concerne TOUS les Pacsés et aussi les familles recomposées.

On voit bien ici que ce n'est pas le mariage qu'il faut réformer, et qu'au contraire ce n'est qu'une inégalité de plus envers les Pacsés hétérosexuels, mais les lois sur la famille

Triple A ou le miroir aux alouettes

Le 09/01/2012

Notre Président de la République n’est qu’un ……. avocat ! Et ce n'est pas faire injure à cette corporation, parce qu'il se démène pour défendre le triple A français, sauf que ... Il fait le jeu de la partie adverse repésentée par les spéculateurs et les agences de notation. Il n'a pas encore compris que quoi que l'on fasse, les spéculateurs ont intérêt à - Une libéralisation du service public - La perte du triple A N'importe comment, ils sont gagnants. Surtout avec la perte du triple A, parce que les spéculateurs sont des ... spéculateurs. Lorsqu'on veut se débarasser de son chien, on arrive toujours à lui trouver un défaut, si ce n'est la gale. Aussi, il serait plus sage de ne pas écouter les trompettes défaitistes, et de n'avoir qu'un seul but : reconquérir notre savoir-faire et le faire savoir. Réinvestir dans nos industries. Ne pas perdre de vue le développement durable. Enfin bref, oeuvrer pour une société moderne et solidaire à développement durable.

L’inscription de la tauromachie à l’inventaire français du patrimoine : Une honte

Le 26/04/2011

Alors que les parlementaires catalans en août 2010 votent l’interdiction des corridas sur leur territoire, en cette fin d’avril le ministère de la Culture a décidé l’inscription de la tauromachie à l’inventaire français du patrimoine immatériel, encourageant ainsi une tradition honteuse et barbare...

Des lois en contradiction avec cette inscription ont été faites protégeant les animaux, condamnant les personnes usant de tortures sur eux. Et nous acceptons qu’au vu et sus de tout le monde, un animal soit mis à mort au cours d’un jeu brutal, cruel, avec blessures avant la mise à mort pour le plus grand plaisir d’aficionados.

http://www.matthieuricard.org/index.php/blog/91_linterdiction_de_la_corrida_un_pas_vers_la_civilisation/

Il y a plus de personnes anti-corrida que d’aficionados, c’est donc ici la loi de la minorité qui l’emporte.

Et pourquoi pas remplacer la corrida par un jeu sans mise à mort, sans torture.

Pour les amateurs, nous avons en Provence un jeu datant lui aussi de la moitié du XIXe siècle et reconnu comme un sport : la course à la cocarde qui ne met pas la vie de l’animal en danger. Le jeu des razeteurs consiste à arracher à l'aide d'un "razet", la cocarde placée sur le front du taureau. Le jeu est dangereux, plus dangereux que la corrida, parce que les animaux sont en pleine faculté de tous leurs moyens, mais ces jours là, l'ambiance dans l'arène est extraordinaire.

La fête, c'est aussi dans la rue, avec "l'abrivado" et la "bandido", lorsque les gardians accompagnent le taureau de la manade à l'arène et vice-versa en traversant la ville.

Rappel des lois protégeant les animaux

http://www.30millionsdamis.fr/acces-special/lois/les-lois-de-la-protection-animale.html

Loi Grammont de 1850

Cette loi punissait d'une amende de 1 à 15 francs et d’une peine de 1 à 5 jours de prison « les personnes ayant fait subir publiquement des mauvais traitements aux animaux ». Cette loi sera abrogée par le décret du 7 septembre 1959 qui sanctionne la cruauté envers les animaux, y compris dans le cadre privé.

Loi du 19 novembre 1963

Cette loi étend le délit d’acte de cruauté envers les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité, extension confirmée par la loi du 10 juillet 1976.

Loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature

L'animal acquiert un statut d'être sensible et doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.

Loi Nallet du 22 juin 1989

Elle impose l’identification des carnivores domestiques lors de tout transfert de propriété et, de façon systématique, dans les départements déclarés infectés par la rage. Elle fixe également les conditions sanitaires relatives aux établissements de vente ou de garde d’animaux. Elle interdit l’euthanasie systématique des animaux perdus ou abandonnés et prolonge les délais de fourrière

Loi du 6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux

• Des sanctions plus lourdes pour les actes de cruauté

• les sanctions pour sévices graves ou actes de cruauté sont alourdies : 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende (avant : 6 mois et 15 000 euros)

Comment pouvons-nous admettre, qu’un gouvernement se contredise sans vergogne, autorisant pour certains ce qui est interdit pour tous ?

Débat sur la laïcité

Le 01/04/2011

La France, au fond d’elle-même n’a jamais oubliée les guerres de religion. C’est ce qui, inconsciemment lui fait redouter de mettre en débat public certains sujets comme la place des religions, et surtout des nouvelles, comme l’Islam ou des églises Evangélistes, dans la laïcité. Celles-ci arrivant avec les « modérés » mais aussi leurs « intégristes ». La religion catholique a aussi eue les siens qui au Moyen-âge et même plus tard torturaient, brûlaient leurs concitoyens qui ne respectaient pas au pied de la lettre la doctrine de l’Eglise et leur interprétation des Ecritures. Avec Monseigneur Lefebvre en 1970, une minorité des catholiques s’oppose au concile de Vatican II, et devient les « intégristes » moderne du catholicisme.

La laïcité s’était accommodée au fil des années du son des cloches, des processions le jour de certaines fêtes arrivant à mélanger foi et tourisme, et voilà qu’est remis en cause ce petit ronron qui lui allait si bien. Il ne dérangeait ni les athées, ni les libres-penseurs, ni les croyants quelle que soit leur religion. La laïcité, dans sa générosité était devenue la mère de la tolérance.

Seulement, voilà ! Des musulmans prient dans la rue parce qu’ils n’ont pas de lieux de culte, les églises évangélistes font du prosélytisme en sonnant aux portes, on retrouve dans les boites aux lettres la publicité de la scientologie. Alors, oui, il va falloir que la laïcité mette un peu d’ordre dans tout cela, parce qu’elle souhaite rester mère de la tolérance.

Tout pays, qu’il soit sous n’importe quelle latitude dira que c’est SA constitution qui régit SON peuple. Et il aura raison. La France a une Constitution, des lois, et cela lui suffit. Le reste est simplement une question de bon sens.

Tous les croyants ont besoin de prier, de se retrouver dans des lieux de cultes. Presque toutes nos églises avec clochers ou pans à cloches sont devenues des monuments historiques et les nouvelles se sont adaptées aux nouvelles normes d’urbanisme. Les musulmans, les évangélistes, les catholiques doivent pouvoir édifier des lieux de culte qui s’adaptent à ces normes. Le minaret n’est pas obligatoire pour l’appel à la prière, les nouvelles technologies pouvant y pallier. Internet et les portables pouvant être reliés. Qui n’a pas son portable ? Levez le doigt !

Dans le même état d’esprit, les femmes ont lutté depuis plus d’un siècle pour acquérir l’égalité. Le foulard remet en cause cette égalité, et est pour elles, un pas en arrière si ce n’est le premier pas suivi d’autres. Mais il y a trente-six mille manières de nouer un foulard sur la tête, cela peut aussi être une mode. Grâce Kelly en était un exemple dans les années 60. Il faut donc un compromis. Les religieux catholiques ont abandonné les signes vestimentaires extérieurs de leur religion. Seul demeure des signes discrets au coin d’une veste ou d’une robe.

C’est donc avec les représentants des religions qu’il faut discuter de la place des signes extérieurs avec comme premier postulat que tout signe ostensible de religion quel qu’il soit est interdit dans les lieux publics, à part certaines fêtes bien précises.

Tout cela serait beaucoup plus simple, si pour commencer le code du travail était révisé. On devrait pouvoir choisir ses jours de repos sans considération de religion. Ce qui permettrait aux Israélites de ne pas travailler le vendredi et le samedi, aux musulmans le jeudi et le vendredi et aux catholiques le samedi et le dimanche. Et à ceux qui sont libres-penseurs les jours qu’ils souhaitent. Difficile, direz-vous ! A savoir ….. On peut se pencher sur le problème……….

Quant au débat sur la laïcité, des lois existent, encore faut-il vouloir les appliquer. Si l'on souhaite parler des rapports des religions et de leur place à travers la laïcité, c'est de TOUTES les religions qu'il faut parler et pas d'une en particulier. Mais cela c'est peut être un peu trop pour certains de nos politiciens

Lottfi, Kafia, Omar, Aziz, et moi même, nous avons des noms de famille à consonances étrangères, mais nous disons "chez nous la France". Les politiques n'ont pas encore compris que la discrimination positive c'était nous marquer que l’on soit d’origine magrébine, européenne, africaine ou chinoise. Il ne faut pas confondre français de différentes religions, ce qui est une liberté de pensée et de penser et étrangers d'autres nationalités. Le débat sur la laïcité est donc un débat qui ne répond pas à la réalité. Il suffit d’un peu de bon sens, de tolérance et de consensus de part et d’autre.

Trop de normes tuent la norme

Le 27/02/2011

Rapport d'information fait au nom de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation sur les normes applicables aux collectivités territoriales

BELOT Claude ,

FRANCE. Sénat. Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation

Paris ; Sénat

( Les Rapports du Sénat , n° 317 )

Le présent rapport fait le constat d'une "inflation normative" touchant l'ensemble des domaines d'intervention des collectivités locales, évaluant à 400 000 le nombre de normes applicables aux collectivités. Cette situation a des conséquences, notamment sur le plan financier pour les collectivités, mais également en termes de sécurité juridique. Sur la base de ce constat, la Délégation formule une série de propositions autour de quatre axes : endiguer le flux normatif par une réelle responsabilisation des prescripteurs ; revenir à l'"Etat-partenaire" ; revenir à l'objectif premier de la norme qui est le service d'intérêts publics ; élargir le champ des missions et les moyens de la Commission consultative d'évaluation des normes (CCEN).

http://www.senat.fr/rap/r10-317/r10-3171.pdf

Le marketing écologique : A qui profite-t-il ?

Le 18/01/2011

En tant qu’association, je viens de recevoir pour la centième fois une facture me demandant d’opter pour la facture sur Internet. « Faites un geste pour l’environnement » disent-ils, sauf qu’en y réfléchissant, on arrive au petit calcul suivant

Les frais d’appel sont estimés à 1,84 €. Ils représentent le papier, l’enveloppe, le timbre, l’encre et l’électricité ainsi que l’amortissement de l’imprimante et du salaire de l’employé pour la mise sous pli.

Or, comme cet 1,84€ ne ressort pas sur ma facture, cette « chère » entreprise qui me facture, facture exactement la même somme si je passe par Internet.

A cet instant, puisque je suis obligé de l’imprimer pour mille raisons, notamment pour la comptabilité, ma dépense va augmenter du papier, de l’encre et l’électricité ainsi que l’amortissement de l’imprimante et du temps passé. Seuls l’enveloppe et le timbre seront absents, mais aussi l’emploi du facteur.

A qui aura profiter la facturation depuis Internet ? A l’écologie et au développement durable (l’enveloppe et le timbre peuvent être triés et recyclés) ou à l’entreprise qui aura gagné 1,84€ sur le dos du consommateur. Lorsque vous multiplié cette petite somme par 100 000 factures, (c’est une très grosse entreprise) cela vous donne 1 840 000€ de bénéfice et des emplois en moins.

Tout compte fait, tant que je ne verrai pas apparaître la somme de 1,84€ enlevée et justifiée sur la facture, je n’opterai pas pour la facturation sur Internet.